Le 4 mai 2006 – Notes de cours incomplètes - HENRY Stéphane
Rapport aux valeurs : l’antagonisme des valeurs
Préalable : quelques notes à propos de Weber
Caractéristique de la pensée de weber d’un point vue philosophique.
L’immense complexité du réel : plusieurs causes possible pour expliquer le fait social. Chez Weber, on évoque le terme de la dispersion méthodologique,
La position principale de Weber dans le savant et le politique développe que la science dans son état actuel est soumise à d’incessantes corrections, la science est une connaissance non finie. La recherche a donc elle un caractère indéfini, et l’indivisibilité de la connaissance. Il n’y a pas de système définitif. Tout système explicatif est un point de vue donné qui est donc opposable à un point de vue justifié.
Il n’y a pas de vérité universelle ni définitive. Le seul crédit accordé à la science par Weber, c’est qu’elle constitue un repère provisoire dans le temps, unification provisoires dans le temps. Le savant n’est en revanche p as libre de construire un système total et unique, comme celui de Marx par exemple. Il y a donc chez Weber le principe de délimitation du champ, et de données provisoires et instables. Weber dit qu’il y a un principe de dissociation radicale entre le savant et le politique, ……
Sa méthode de travail est de délimiter chacune des essences logiques, pour éviter de les confondre. L’essence logique des activités humaines, c’est de délimiter les problèmes et les modes de résolutions.
Pour situer le rôle de la science dans la politique, la science peut aider le politique pour sa réflexion et la construction de sa pensée, mais ne peut pas lui indiquer ce qu’il va vouloir.
Weber attire l’attention du public sur plusieurs principes
![]() |
L’extensibilité indéfinie de la réalité empirique du phénomène (impossibilité de prévoir) |
![]() |
La réalité sociale est incommensurable pour l’entendement |
![]() |
Les événements varient dans le temps et l’espace, aucune forme sociale ne peut se reproduire à l’identique. L’esprit ne peut ni décrire ni reproduire la totalité du réel. L’esprit ne peut uniquement façonner la réalité qu’avec l’interprétation |
![]() |
Entre le réel et le concept la distance est infinie, quelque soit la méthode on ne fait qu’ordonner le réel. |
On ne peut établir les lois générales que par des restrictions
Sur l’individualisme...
Ce qui spécifie Weber, c’est de faire de la sociologie réformatrice avec de l’interprétation.
Les sociologies du 19 éme avec l’observation, l’induction dont le postulat commun est d’attribuer un sens (la société forme un tout, présupposition de sens global et harmonieux,) qui amène des lois générales que Weber va mettre en doute, parce que leur but n’est pas de comprendre ce qui est, mais plutôt de modifier les sociétés existantes. Il s’oppose donc à Durkheim, dont la sociologie est trop imprégnée de métaphysique, de progrès moral, etc… en disant que la construction d’un objet à ses essences propres.
Il dit que l’élaboration de la signification est limitée et provisoire.
Le rôle du sociologue doit avoir une fonction critique, d’analyse et d’interprétation contrôlable.
Le seul progrès admissible en science, c’est de reconnaître qu’une connaissance doit être dépassée.
Il ne cesse de reposer la question des fins propres à une activité humaine.
Le problème, c’est que la signification perdure....
Il faut s’en tenir à la signification particulière de telle ou activité, dans le cadre de son but et des ses moyens propres, dans le cadre de l’espace et son temps. Il faut toujours poser le principe de la variance. Indépendant de ses buts déterminables rationnellement, les hommes ne cesse d’attribuer un surcroît de sens moral qui va faire en sorte de différencier la réalité. Ce qui change radicalement, c’est le rapport aux valeurs.
Weber dit que toutes les valeurs sont légitimes par celles qui les défendent si elles sont distinguées et repérées par rapport au contexte et l’histoire et qu’elles soient suffisamment décrites.
Une valeur peut se fissurer de l’intérieur.
La rationalisation chez Weber ...
Ce n’est pas une présupposée rationalité
L’antagonisme des valeurs
L’idée c’est plus la raison croit, plus l’irrationnel monte en puissance. L’home ne peut rationaliser que les relations aux objets ou au produits artificiels. Il y a toujours irruption
Tout le reste est radicalement structurellement irrationnel. Il essaie de classifier les sources d’irrationalité
Il repère trois grandes sources d’irrationalité
la vie affective, les désirs, les besoins
l’Autorité, rapport à la puissance, rapport de soumission ou rejet
le hasard, l’imprévisibilité, les aléas
Ces trois matrices vont effectivement vont gouverner les comportements individuels et collectifs
L’irrationalité éthique, axiologique. Le monde est plein de contradiction, ou la vie est une pulsion s’oppose à la mort
Cette idée l’antagonisme des valeurs, qui Weber appelle aussi le polythéisme des valeurs est liée à l’idée de la diversité du réel.
Nous ne trouvons tous toujours devant une hiérarchie
L’antagonisme des valeurs plaide toujours pour l’hétérogénéité et multiple, et pour l’art de l’unité faible. Dans le politique, se trouve toujours le problème irrésolu de la nature de l’unité des formes.
La fonction du politique est de créer de l’ordre.
Cet antagonisme des valeurs veut dire qu’il s’oppose à cette unité totalitaire. Weber dit que les raisons de cette unification finale, repose toujours sur l’exclusion radicale de certaines valeurs politiques ou religieuses, et conserve de ce fait même les raisons de cet antagonisme.
Seuls des compromis instables et provisoires sont possible parce l’antagonisme des valeurs est insurmontable.
Weber dit qu’il n’y aura jamais d’accord définitif possible entre toutes les essences logiques parce qu’il y’a aucune harmonie nécessaire entre la pureté, le besoin, la connaissance. Il ajoute les arguments suivants :
L’essence même du choix est conflictuel parce que tout choix suppose une exclusion, une perte, une sélection. L’identité n’existe que dans un rapport à l’autre, par addition ou soustraction par rapport à l’autre.
Le conflit advient même à l’intérieur d’une même activité (guerre des religions). Une valeur se fissure de l’intérieur
Les variations extrêmes du rapport aux valeurs. Le rapport à l’altérité diffère
Le choix d’une fin particulière (les valeurs républicaine s’opposé aux ) entraîne
Il est difficile d’admettre qu’il n’ya pas de hiérarchie…
L’antagonisme des valeurs fonctionne avec le paradoxe des conséquences
L’activité politique se juge à ses conséquences.
Kant dit à propos de l’éthique de conviction pureté instrangigeante
L’éthique de responsabilité exercée par le politique c’est l’art de l’arbitrage, l’appréciation des rapports des forces. Le politique doit sans cesse négocier et en évaluer les conséquences.
Il ne dépend de la pureté de la conviction que la possibilité d’atteindre une fin juste …
Le résultat de l’activité politique répond rarement à l’intention primitive des ses agents et l’art du politique et d’en réduire la distance. (du bien peut découler du mal et réciproquement).
Il y a une répercussion de tout acte politique et ses conséquences ne peuvent pas s’arrêter par décret. 50..