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Le 14.04.2005

 

Introduction à la pratique de la recherche

Françoise Moncomble

Note de guilaine

 

C’est aussi important que la logique, que la rhétorique et d’autres modalités que les cours de la rentrée.

La monographie à des règles est différente d’un travail statistique.

 

1. observateur/terrain

 

Le relatif (référence à DURKHEIM et WEBER) statut de l’extériorité de l’objet : ce relatif statut de l’extériorité de l’objet de recherche implique de passer du temps au début (que soit repéré notre histoire, notre expérience, nos convictions religieuses, idéologique). Ce temps est important. Une des grandes lignes de fracture possible entre les grands modèles marxistes, il y en a bien d’autres lignes de fracture. C’est sûr que les convictions idéologiques sont comme dans les exemples de BAELCHLER (le marquage, la distribution, le ralliement, la justification, le voilement, la désignation, la perception du réel est organisées de manière simplifiée). L’idée est dans les postures de militants, dans une position de recherche nos présupposés prennent toute la place dans les lectures. Il y a une simplification de notre démarche/démonstration unilatéral (cf cours du 25 nov 04). C’est avec quel état d’esprit la recherche sera abordé.

 

Etre en capacité de lucidité, là aussi il faut trier, repérer pour identifier les motivations dominantes par rapport aux choix du terrain (il faut se questionner sur les motivations de choix de l’atelier de Bénédicte ou de Philippe).

 

Ne pas oublier de démarrer sur un objet de recherche, c’est aussi de rechercher quelque chose qui peut faire plaisir. Une recherche doit procurer du plaisir, ce n’est pas que de la contrainte ou que de l’intérêt ou de la revanche.

 

B. Interdépendance des phénomènes :

 

En principe on a une extension des limites de la recherche. Il est important de délimiter au fur et à mesure, de préciser, de séparer ce que l’on traite, de ce que l’on ne traitera pas. Sinon on est submergé dans un terrain sans fin. C’est  très vaste, on peut parler de centralité urbaine mais à ce moment là on pourra parler du champ de l’urbanisme, puis opération de rénovation, on a tout le système politico administratif. On a les représentations contradictoires par rapport aux différents champs, on a toutes les logiques des acteurs institutionnels, on a un point de vue particulier qui serait de croire (imaginons une enquête social), on peut choisir de regarder les équipements social, le point de vue de la vie associative, les enjeux de la centralité, ou de prendre un phénomène : par exemple la délinquance, ou par catégorie de personnes concernées (les jeunes toxicos, les délinquants).

 

En faite, il faut isoler un point de vue principal qui va permettre de hiérarchiser les problèmes secondaires.

 

Champs

Thématique

Sujet

 

C/ Situer le sujet :

 

Il est intéressant de toujours situer le sujet dans un ensemble spatio-historique, dans une histoire, dans une culture, sur un territoire donné (la question de la mémoire collective, il faudra choisir parmi plusieurs corpus dans un territoire, la localisation spatio historique), choix des corpus, délimitation du champs sont des incontournables.

 

D/ Les effets :

 

Il faut avoir en tête que toutes paroles entraînent des effets. Toutes recherches, enquêtes et interviews risquent d’avoir des conséquences par rapport à une institution, par rapport à un enfant, par rapport à une population. Il faut toujours réfléchir sur les méfaits possibles. Il y a là aussi une part de déontologie, d’éthique dans toutes recherches.

Le réel (l’objet à construire) ne se livre jamais à l’état brut. « Il n’y a pas de fait mais des interprétations » (principe du fait scientifique) qui n’est pas un processus naturel ; et que le fait scientifique était conquis par les opérations complexes. Il a était vu qu’il n’était pas possible de traiter les faits comme des choses au point que le disait DURKHEIM :

Ø      1er principe de statut de relative extériorité (on fait partie de l’objet, la conduite adoptée, le regard fait que l’on est aussi l’objet),

Ø      2ème principe : il y a aussi l’objectivité de la part du chercheur ( la recherche d’objectivité va être déterminé par l’interprétation et que le seul critère que l’on pouvait avoir été le contrôle de l’interprétation, plus que l’objectivité au sens littéral du terme)

 

Tout ceci renvoie à une conduite active de la part du chercheur :

1er écran : le sens commun, le bon sens qui est véhiculé par les média par exemple, ceux sont des notions non élaboré, des notions non critiqués qui fonctionne plus comme des images, qui fonctionnent suivant des analogies, (ceux sont des systèmes de métaphore et d’analogie. on fait comme si cela était transposable) qui nous renvoie à des différences importante (exemple l’opinion, l’opinion publique qui est un concept attracteur d’image). Ce qui veut dire que image, analogie, transposabilité facile et fausse = interprétation primaire.

Notion molle, sentiment d’insécurité.

 

2ème écran : la transparence des faits (le fait divers)

3ème recommandation (écran), il faut poser en règle l’ignorance méthodique c'est-à-dire la lutte contre le sociologisme spontané. Exemple le journal Marie-Claire fabrique des opinions toutes faites dangereuse.

Pourquoi poser en règle l’ignorance méthodique parce qu’il arrive régulièrement  que les résultats soient inverses aux présupposés de départ.

 

Exemple : Créteil est déclaré comme une ville harmonieuse exempt de conflits, mais quand on va voir à la préfecture les déclarations ; il y a des associations avec des objets de conflictualités de quartiers. On peut faire une lecture à livre ouvert que la chose première n’est pas homogénéité, ni l’harmonie.

 

Autre exemple avec des résultats inverses du présupposé de départ: Madame MONCOMBLE avait à mettre en place un enquête sur la valeur travail dans son laboratoire avec comme population des jeunes en situation de non scolarité, sans travail de 16-22 ans. Le présupposé de départ était dans un contexte des 30 glorieuses (dans une société de plein emploi), il s’est avéré que ceux qui motivaient les jeunes n’était pas du tout un travail à temps plein, mais plutôt pour une système souple de petits boulots par du travail intérimaire d’un mois pour payer sa mobylette.

 

C’est toujours le problème de l’interprétation dans ses cas. Donc il faut aussi se méfier des certitudes de départ parce que l’on peut continuer à travailler avec des interprétations erronées.

 

Autre risque : ethnocentrisme : tendance à évaluer, à observer, à apprécier, à interpréter finalement en fonction des normes du groupe (professionnel, familial, culturel) auxquels on appartient.

CNTH : centre technique nationale sur les handicaps et inadaptation.

 

Le risque de racisme on le voit bien, le risque d’ethnocentrisme on ne le voit couramment pas. Donc la nécessité d’une rupture épistémologique pour bien repérer les écrans, les parasitages (qui ne sont pas totalement irréductible), les prénotions, les présupposés. Donc un comportement actif du chercheur qui va viser à dégager l’objet par delà le réel et l’immédiat.

 

L’identification des réseaux de relation est importante, pour ne pas se perdre dans les détails, c’est aussi d’admettre de construire des recherches contradictoires à partir de source d’information. Nous avons tendance à éliminer les paradoxes et c’est un tort.

 

Finalement construire notre objet, sera dégager des définitions provisoires à l’aide d’un ensemble de concepts et d’un ensemble d’hypothèses. Donc l’objet est toujours signalement provisoire de limite, aussi d’un ensemble provisoire de relation, d’un ensemble de forme et d’un ensemble de structure ; et ce à la fois dans une histoire, dans un territoire ou dans un ensemble humain. C’est ce point de vue où les techniques ne sont jamais neutres, mais elles sont comme le discours, un premier acte d’interprétation.

Si on choisie la monographie, le récit de vie, on ne travaillera pas avec les mêmes méthodes. La sensibilité des uns et des autres permettra de choisir des méthodes, plus que le sujet (on va plus spontanément vers un choix plus qu’un autre).

Le sujet n’est pas dissociable d’une première représentation en terme de méthode.

En faite, il y a consciemment ou non une dialectique permanente entre l’objet et la méthode. La méthode ne détermine pas l’objet ; elle lui est totalement subordonnée.

 

Différence entre l’objet social, objet de recherche

 

 

Différence entre le concept et notion :

 

La notion serait une image mentale relativement floue, général et abstraite des objets et des phénomènes. C’est aussi (2ème niveau de définition) une idée qui produit un sens (attribution de la signification, au terme du stade de l’interprétation) l’idée est qu’il produit un sens mais pas une signification. Exemple : l’exclusion n’a pas le même sens selon Bourdieu ou selon Touraine. On voit bien qu’il n’y a pas de définition de l’exclusion

 

Le concept par opposition suppose un degré de clarification de précision en rapport avec la problématique. Le concept est un moyen de décodage des faits.

 

Donc le concept est différent de la notion. Mais le concept est également très différent (voir même une différence de nature) de la définition. Le concept va bouger à partir du moment où l’on va l’utiliser. A la limite chacun va produire sont propre concept sur mesure, composé, on va chercher par exemple un peu d’exclusion selon Bourdieu, selon les normes et déviance selon les américains. Mais cela sera le signalement provisoire de limite. Cela ne bouge pas seulement avec le regard, mais les concepts se génèrent par leurs travaux/interactions réciproques.

Elles ne sont pas des définitions de dictionnaire qui ne va pas bouger.

Un concept rattaché à l’auteur devrait déjà évoquer le contenue ou permet de dégager des contenus particuliers. Ou alors un concept panoramique qui fait le tour des différents auteurs.

 

Exemple : société (organisation de l’institué de la vie sociale), sociabilité (substantif, ce n’est pas une capacité à s’adapter à l’autre mais plutôt une conduite politique dans la mesure où il est engagé des façon de faire, des choix de vie, des choix de décision à chaque instant on choisit tel ou tel de micro engagement qui ne sont pas de l’ordre du hasard, qui dépend du milieu , et socialité (serait l’état de cohésion homéostasie d’une société donné, cela renvoie à un équilibre et toutes les modalités du lien social (pacte social), si l’on souhaite mettre une notion de durabilité, il faut le préciser. Cela renvoie à l’individualisme, à une acception.

On prendra la posture pour mieux définir l’objet pour éclairer, pour amener un peu plus de clairvoyance des destinations dans cet objet. Il faut aller chercher dans un champ contextuel les points de vue de politique qui vont intéresser.

 

 

Qu’est ce qu’une définition : c’est ce qui peut être posé avant l’opération et qui ne sera pas modifié par l’opération en question. La définition ne bouge pas ; il y a quelque chose de stable, de fixe et qui ne sera pas modifier par notre lecture ou par quoique se soit d’autre.

 

Souvent il est utilisé des concept comme des notions exemple : la société, la crise.

 

Le paradigme est autre chose.

 

Qui viendra s’opposer au sociologisme et au sens commun

 

 

 

 

 

 

Espace méthodologique de la représentation : interaction de 4 instances

Construction de l’interprétation/connaissance

 

 

Pôle épistémologie

 

Pôle morphologique

Renée THOM mathématicien (théorie des catastrophes ou les seuils de rupture où l’objet devient autre) il est attentif aux formes.

Enonce les règles de structuration, règle de formation de l’objet, la hiérarchisation des composantes, des formes. Elaboration de la forme

Fonction : construction de l’objet.

Méthode (comment faire, mode d’investigation)

Espace méthodologie

Rôle et méthodes : nosographie, la typologie, classement, idéal type va fonctionner sur la morphologique (méthode pour M.WEBER), méthode systémique, le structuralisme (modèle important pour ce qui s’agit de la forme : levistrauss, Braudel, Choyé urbanisme

Pôle théorique

C’est un guide personnalisé construit avec la problématique pour la construction des hypothèses et des concepts (dans période exploratoire)

Repères les modèles, les concepts, voir les paradigmes de référence.

On aura dans les méthodes tous les grands modèles (le positivisme, le fonctionnalisme, le modèle Weberien, le structuralisme).

 

Pôle technique

Accès sur les méthodes. Fonction 1er de contrôler et d’organiser à la fois le recueil des données et leur exploitation (mode d’investigation). C’est la méthodologie (travail sur des études de cas, soit des comparaisons, des études de fréquence, l’expérimentation (statistique, mémoire de vie, ethnographie, analyse de contenu, factorielle)

 

Méthodes = opération mentale, dialectique, logique hypothético-déductif. Représentation de la construction de l’objet.

 

Il y a un caractère indissociable de l’activité théorique et de la recherche des faits. Il y a une interaction permanente entre le réel et l’intervention active du chercheur. Il n’est pas possible d’aller en bibliothèque sans avoir en tête le terrain, dépourvu de tous préjugés.

 

 

Boucle :

 

Choix de localisation du terrain (motivation écrite, représentation=1er accès à l’objet)

Exploration sauvage=recueillir tous les matériaux (revue et lecture)

Brainstorming (idée désordonné) =>qu’est ce qui est écrit sur le sujet.

      ↓                             ↓

Terrain                 bibliothèque

1ère grappe de questionnement et de problèmes

Question, problèmes

Indicateurs, choix du point de vue et questionnement de départ

Hiérarchisation : il faut une question de départ.

Problématique et hypothèse partielle

Modèle d’analyse

Enquête

Terrain