III Les transformations de l'emploi

Le marché de l’emploi se défini en trois secteurs d’activités :

· Secteur Primaire

· Secteur Secondaire

· Secteur Tertiaire

A) Tertiairisation de l'emploi

Actuellement on observe que 72, 8 % des emplois appartiennent au secteur tertiaire. La réalité du travail n’est plus l’industrie mais les emplois de services ce qui changera complètement notre représentation que nous pouvions avoir le monde du travail.

Progression de l’emploi salarié : Posture historique

Ø 19 ^ème siècle salarisation de l’emploi avec l’essor de l'industrialisation : 9 emplois sur 10 sont des emplois salariés.

Ø Trente glorieuses, consolidation du salariat caractérisée par une sécurité matérielle (CDI, mise en place du SMIC, création de la sécurité sociale).

Ø 70 sous les effets du premier choc pétrolier et du second en 1974 on assistera à une rupture dans le monde du travail. Rupture générant une fragilisation du salariat provoquée par le développement des Formes Particulière d'Emploi.

F.P.E

Ø Emplois Atypiques : Intérim, CDD, Emplois aidés, Apprentissages et stages rémunérés.

Ø Emplois en CDI à Temps partiel : CDI à temps partiels et CDD représentent 16,5 % des actifs occupés. Dispositif sexuellement marqué pour les femmes.

F.P.E = 1salarié sur 5

Dualisation du Marché du travail

Il est à noter que le CDI reste encore majoritaire puisqu'il représente 4 emplois sur 5, mais que le CDD tente à se généraliser dans les secteurs privé et public.

Si l'on fait le total des emplois atypiques en 2003, on observera qu’ ils représentent 13,2% des emplois salariés - Effet endémique depuis 1980.

De plus, sur les 27,5 % des personnes travaillant à temps partiel, nombreux souhaiteraient travailler plus. Pour un certain nombre, le temps partiel n'est pas choisi mais est vécu comme une contrainte.

Evolution de la structure socioprofessionnelle des emplois entre 1982 et 1999

Sur les statistiques, on observera une progression d’emplois qualifiés avec un déclin des emplois non qualifiés. Ce déclin sera compensé par l'augmentation très forte des personnels des services directs aux particuliers.

Mieux vaudrait parler de transformation de l'emploi non qualifié car de nos jours il y a moins d'ouvriers et plus d'employés.

III Les théories économiques du marché du Travail

Zone de Texte: } Conceptions Différentes dans le fonctionnement du marché du travail

Opposition de deux grands courants sur la théorie du marché du travail en science économique.

a) Théorie néoclassique

b) Théorie Keynésienne

A) Théorie Néoclassique

Fin 18^ème début 19^ème naissance de l’économie classique avec Adam SMITH né à Kirkcaldy en Ecosse en 1723, mort à Edimbourg en 1790. Au cours d’un voyage en France, il rencontra les Physiocrates. Commissaire des Douanes à Edimbourg en 1778, il devint en 1787, lord-recteur de l’Université de Glasgow.

Il fut surtout l’un des fondateur de l’Economie Politique.

« La terre n’est pas la source de toutes les richesses, mais le travail. Les lois de l’offre et de la demande, celles de la division du travail, doivent jouer sans restrictions ».

La Pensée de SMITH est très nettement libérale. Dans l’une de ses œuvres « Recherches sur la nature et les causes de la richesse des Nations 1776 » il dira que chacun en poursuivant son propre intérêt contribue à l’intérêt collectif. Ex de la main invisible.

Avant l'économie classique, les premières formes d’économie se trouvaient chez les mercantilistes et les physiocrates.

Fin 19^ème arrivée des Economistes Néoclassiques avec une volonté de changement radical de méthode et ce en rompant avec les autres sciences sociales. Avènement d’une véritable science appelée « Science Economique ». Outils s'inspirant du modèle des sciences de la nature (mathématique) .

Principaux Auteurs : WALRAS – MENGER – JEVONS seront les pionniers du raisonnement mathématique en Economie.

Les contemporains : G. Becker – Nash – Friedman – Gary Lucas.

Analyse néoclassique : Le marché du travail est un marché comme les autres où le travail doit être considéré comme une marchandise.

Un marché est un lieu où se rencontre une offre et une demande.

Théoriquement le salarié offre son travail « son savoir faire » à l’entreprise. A l’inverse, cette demande provient de l’entreprise car elle a besoin de salariés pour fonctionner.

Chômage = Offre de Travail > Demande de Travail .

Sur le marché du travail, c'est du salaire que dépendra l'offre et la demande.

Si :

Offre de Travail > Demande de Travail = Baisse des Salaires

Demande Travail < Offre de Travail = Hausse du Salaire

Effets Pervers

Quand les salaires sont élevés, les employeurs ne veulent pas embaucher. Quand les salaires sont bas recrudescence de l’offre de travail mais les salariés ne veulent pas travailler. Le salaire d'équilibre est une situation ou il 'n'y a pas de chômage. La situation normale du marché est que par un phénomène d'autorégulation il ne peut y avoir de chômage ni de pénurie de main d'œuvre.

2 Principales Critiques de cette représentation Graphique.

1. Le marché du travail n'est pas aussi flexible dans la réalité. Le droit du travail, les conventions salariales etc protègent le salariat qui ne permet pas au marché du travail de s'autoréguler. Les économistes libéraux tentent de rapprocher la réalité du modèle théorique (MEDEF).

2. Les libéraux préconisent la suppression du SMIC – Effet impopulaire, problème de réalité toujours la même rhétorique. il tentent de faire baisser le coût du travail par le biais d’allègements de charges sociales aux entreprises. Les Néoclassiques sont des Libéraux