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21 octobre 2004
La territorialité et l'intervention sociale.
La territorialité est une notion c'est ce qui fait le territoire ( ne signifit pas forcement un site, une ville) mais c'est le lieu, le cadre d'une action.
L'action sociale est l'action que la société exerce sur elle même pour traiter, réduire, les difficultés , les handicaps de certains de ses membres.
L'action sociale peut être catégorielle, sectorielle
territoriale (avec tous les acteurs du territoire, globale.)
approche critique qui lient les deux approches précédentes.
Reflexions et questions à partir des exemples :
*Exemple du CHRS de Nemours
La connaissance varie t elle selon la territorialité?
Prendre en compte le milieu de la personne reçue , cela peutêtre repérer des indicateurs, des images qui "parlent" du milieu. On peut interroger la culture, les habitudes, l'environnement...
Le récit est la 1ère approche. " la personne raconte..;" cf le carnet de notes de l'ethnologue. Par la compilation et le croisement des éléments, on peut avoir des éléments de connaissance . Mais le milieu est une notion abstraite.
Il est difficile de savoir qui est la personne , mais il est plus aisé de savoir d'ou elle vient, ou elle va . Les lieux se voient, et ils sont porteurs de trace d'identification que je peux prendre en compte dans la connaissance.
Observer, et reperer le OU le lieux , les lieux d'ou la personne parle...
Le temps ( c'est à dire a quel moment de la journée, de l'année... ) peut donner égalemnt des élements de connaissance.
*exemple d'un service social départemental à Paris 14 :
Tout découpage est artificiel, il n'y a pas de frontière naturelle.
L'espace est une notion ouverte,
le territoire est une notion fermée.
Dans l'Europe, les frontières sont abolies officiellement mais il en existe encore. Il y a plusieurs niveaux de territoires en france actuellement la région, le département, les communautés de communes, les cantons, les communes, les secteurs...
Bien qu'on ne puisse pas enfermer les personnes dans les territoires ( la personne ne se reduit pas à cela) les découpages existent et sont une données incontournable.
On peut se demander quels sont les liens de la personne avec son territoire , Les personnes traversent elles seulement le territoire ? ou bien est ce qu'elles se sentent d'un territoire ?
Certaines communautés se sont territorialisées assez vite ( les portugais..)
Les personnes qui ont de gros problèmes ont globalement une mobilité faible et vivent dans des lieux enclavés et fermés..
On doit se demander si l'appartance à un territoire est lié l'existence des problèmes chez une personne .
*exemple de l'accompagement des personnes bénéficiaires du RMI.
Leur espace est limité et on observe un isolement très grand chez certains d'entre eux.
Pour travailler sur le territoire il faut d'abord définir cet isolement. On peut penser qu'un jeune n'est jamais isolé dans une cité. Il est fatalement d'un groupe. Mais il y a mille figures pour caractériser l'isolement .
Derrière les mots il y a une série de valeurs qu'il nous faut repérer.
*Exemple de la crêche à orly. On cherche à mieux connaitre la familles pour repérer les habitudes des enfants
On parle de territoiralité de proximitédans ce cas, par opposition à la macro-territorialité
( exemple de macro territorialité : la demission du 1er ministre libannais qui peut entrainer une très grave crise dans la région du moyen orient.)
Il y a lieu de s'interroger sur les rituels qui s'exercent sur le territoire.
Les rituels collectifs à la crèche d'Orly sont soumis à l'égalité. Mais certains rituels comme le fait de bercer un enfant ( qui à l'habitude d'être bercer dans sa famille ) peut être un rituel individuel et ne pas répondre aux critères d'égalité.Dans ce cas il y a débat ; faut il une égalité de traitement?
Le bien ne manque jamais de faire le mal.
Nous vivons sur des territoires où il y a de l'ordre. Ce n'est pas le cas dans une grande partie du monde. Les populations que nous rencontrons vivent le plus souvent dans le desordre ( chomage, difficultés sociales...) et ne parviennent pas à le maitriser.
L'ordre est une rareté. Les grecs ont eu conscience très tôt de la rareté de l'ordre. .
Il est important de repérer que sur un territoire de proximité , on est dans les nuances et dans les finesses de l'action.
*exemple de la fondation d'auteuil
On y reçoit des enfants de différentes origines et qui parlent différentes langues.
On peut se demander s'il est possible d'établir dans cette situation une corrélation entre le lieu et le langage. Et alors le territoire ne serait il qu'une question de langage ? Le territoire n'existerait que dans le " dire "?
Le territoire peut être un lieu géographique mais c'est surtout l'image qui en en faite, que l'on connait. Alors il y aurait une corrélation possible entre le territoire (le lieu) et la contruction linguistique., lié à des représentations
*Lieu de la maison d'enfant , est posé le problème des enfants qui partent , qui arrivent, qui n'ont pas le temps d'avoir des attaches sur un territoire.
il faut pour étudier cela comparer avec d'autres expériences de déracinement . Si l'on prend l'exemple de la dispora peut on dire que la mobilité entraine une stabilité ou une instabilité (intérieure) ? un plus ?
La dynamique le la territoirialité est une notion de stabilité ou au contraire de changement ?
* Expérience d'éducateur en milieu ouvert.
Explique que les territoires se ferment, (en refusant la construction de logements sociaux et préfèrent payer des amendes, à l'état,), et repoussent les population indésirables sur d'autres communes , d'autres territoires...
*exemple d'un territoire : le terrain de sport ou il faut respecter des règles, et jouer avec les autres.
Le territoire est le terrain de sport et c'est le lieu de l'apprentissage de la territorialité, , avec des conventions, des réglements...
C'est un lieu ou l'affrontement est reglementé.
Il n'y a pratiquement aucun pont entre les politiques d'aménagement du territoire et l'action sociale
Dans une société de la mobilité , il est interressant d'identifier la territorialité , le parcours, l'itinéraire.
Actuellement le lieu de vie de la classe moyenne est l'espace peri urbain. Les personnes sont entre elles , c'est à dire de la classe moyenne. C'est la fin de la mixité sociale.
Pourtant il faudrait étudier les déplacements , exp dans les transports en commun il y a de la mixité sociale.
Il n'y a pas de territorialité sans mobilité