Notes de HENRY Stéphane et Martine le 21/10/04
La territorialité et l'intervention sociale
Définition : Découpage d'un site territorial où s'exerce des fonctions associées à des droits et devoirs, et conventions…(lieu d’une action sociale)
C'est aussi un moteur de recherche, un espace/lieu institutionnel
L'action sociale c'est : le souci d'intervention qu'à la société d'intervenir sur des problématiques, (handicap, précarité, etc…) dans le but de les réduire/prendre en charge.
: Globalisation des complémentarités
(Un territoire peut être imbriqué dans un autre, comme par exemple les départements dans la nation).
La déconstruction est le processus de conceptualisation
Le récit
C'est à partir du récit que nous allons découvrir la situation de la personne, d'observer de comment se constitue le récit, nécessité de recul. La territorialité de la relation s'exerce à travers le récit. Les éléments du récit donne à connaître la situation de la personne. Elle donne à connaître la territorialité d'une personne.
L'ethnologue à pour fonction d'observer le milieu. Le milieu est abstrait mais pas la personne.
La personne d’où vient elle, ou va-t-elle, ou est elle ?
Interroger le OU, c'est cela la territorialité, pour comprendre le qui ! les réponses à ces interrogations sont autant de traces identitaires de l'histoire de la personne. En s'intéressant d'abord au OU, cela permet la médiation avant d'interroger là OU ça fait mal. Elles sont autant d'indicateurs qui peuvent nous renseigner sur le milieu où la personne vit, se situe…
(Le Où peut varier en fonction du temps (moment de la journée etc.). Le Où et le Temps sont des points d’appui tiers pour ne pas aller de suite dans le vif du sujet).
Le découpage d'un territoire géographique peut-être considéré comme arbitraire (il n’y a pas de limites naturelles).
L'immobilité comme caractère d'appartenance à un lieu. L'isolement peut être caractérisé de différentes manières : On peut s'isoler, on vous isole Isolement et personne isolée sont 2 choses différentes.
La mobilité est aujourd'hui prégnante. Le capital, l'argent investi est centré sur la mobilité.
La mobilité pose des problèmes aux personnes précarisées en raison du peu ou de l'absence de moyens, pas aux personnes plus aisées, qui au contraire cherchent à s'immobiliser…(Ceux qui ne se soucient pas des limites sont ceux qui sont le plus à l’aise dans la société).
Les habitudes et ritualités
Le désordre est la chose la plus commune dans la vie, l'ordre est une chose rare. L'action sociale vise aussi à réprimer les désordres. Il faut être conscient que nous sur des territoires ou l'ordre est omniprésent, lois et conventions régissent le territoire, qui échappent aux situations que nous rencontrons. L'ordre c'est la répétition de la ritualité. Le heurt des rituels doit trouver des réponses d'amélioration du conflit dans l'acculturation et l'adaptation. Il n'est pas pertinent d'appliquer de l'égalité, de l'uniformisation à des habitudes et rituels. C'est le paradoxe des valeurs : a vouloir faire le bien on peut faire le mal.(et les maux peuvent aussi créer du bien…)
Le langage du lieu est différent suivant les lieux. Il existe toujours une corrélation entre le lieu et le langage. Le langage doit être étudié en corrélation avec le lieu.
La territorialité est une représentation. C'est du récit, c'est dans le dire, c'est une construction linguistique. Le lieu, le milieu est une représentation linguistique.
La mobilité
Est-ce que la déstabilisation, le changement n'est pas créateur de "richesses", d’où sont souvent issu des élites. La déstabilisation favoriserait elle l'élitisme ? Est elle une expérience créatrice ?
La territorialité doit être vue aussi comme dynamique de mobilité, pour passer d'un territoire à l'autre.
Le péri-urbain est un concept, une nébuleuse dont on ne distingue plus les limites, ou vit principalement la classe moyenne et qui tue les autres classes de par ses limites également floues, avec ses lieux de relégations (ghettos HLM,…) avec des espaces entre soi ou la mixité ne s'effectue plus. Ce serait la fin de la mixité sociale ? Dans la territorialité, ce qui n'est pas bien pris en compte ce sont les déplacements, où là précisément la mixité sociale s'effectue comme dans les métro, RER, les espaces publics du péri-urbain. Nous assistons là à une chorégraphie, avec ses habitudes et rituels où se remarque celui qui ne participe pas à cette chorégraphie, source de désordre… Il n'existe pas de territorialité sans déplacement.
L'identité est le résultat d'identifications sur des territoires et à travers des déplacements