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Axe III

UV 5

 

 

Cours Françoise Moncombe                                                   le 25 novembre 2004

 

Elaboration de l'objet social

les âges de l'intelligence.

 

 

L' épistémologie étudie l'histoire, les méthodes et les principes des sciences ; ce qui fait la construction de la connaissance.

 

La pensée est une élaboration, une contruction.

 

Nietche " il n'y a pas de faits, il n'y a que de interpétations."

Durkheim tente de réduire les choses à des faits antagonistes.

 

On se demande comme se construit l'objet ( le domaine social) dans notre modernité.

Dans la modernité, l'objet ne se discocie pas du sujet qui tente de le saisir. Il y a une relation entre le sujet et l'objet .

 

Il y a une déternination réciproque , une interaction entre l'objet et le sujet.

Il n'y a pas d'un coté l'esprit, et de l'autre les choses. Nous sommes conscients parce qu'il y a des choses (des objets) et inversement.

 

Dans la conquète de la pensée, dans l'interprétation , la validité scientifique ne peut se trouver que dans le controle de l'interprétation (les 3 stades).

 

L'évolution des conceptions dans les différentes périodes dans l'histoire:

 

Au Moyen âge :

L'objet est un absolu, il est matériel , il est de nature extérieure au sujet, et il impose sa force. Le rapport au monde est vus par les scolastiques, et il est réaliste. On considère que le savoir pur ne se transforme pas ; on le multiplie... cf les moines copistes

Il y a rupture entre la forme et la matière, 

                     entre l'esprit et la matière,

                       entre la conscience et la nature.

 

Au 16ième, et 17ième siècle : C'est le règne de la métaphysique. On assiste à la montée des sciences et des techniques. L'homme est vu comme un automate.

Cf Pascal, Descartes...

Kant philosophe de l'esprit , de la morale et du normatif considère que "l'objet et le monde est une crétaion théorique de l'entendement , de ce que notre esprit décide qu'il doit être".Ainsi la nature se plie au cadre de la raison .

 

Vers la fin du 18ième et du 19 ième, on voit la naissance de "l'objet moderne"

Les mutations de la pensée apportent aune autre façon de voir.

Heguel a une conception moderne de l'objet; par la dialectique , qui est un mouvement de dépassement de soi. Il abolit l'opposition savoir pur et l'objet vu comme un en soi. Il estime que les deux termes (sujet et objet )se transforment par le processus de l'expérience.

L'expérience c'est le mouvement pour la vie ; je transforme mon savoir, pour l'adapter à l'objet et le monde acquiert une déterminalité. Le monde possède une déterminalité, c'est à dire qu'il a une capacité à se transformer.

Par le processus de l'expérience l'objet devient une être vivant, un pour soi, un être pour l'autre.

Il y a une interactivité entre les peuples, les sujets, l'environnement...

Le regard n'est plus une chose mais il devient une relation entre les éléments d'une structure.

Heguel pense que c'est par l'expérience que l'on va remodeler le savoir. L'objet introduit de la détermination. Il introduit le rapport à l'altérité (ce qui est autre) cf l'ethnographie.. Une croyance dans un dynamisme des objets et du savoir.

 

Au 19ième siècle. C'es l'essor du positivisme. Il est lié à des spécialisations des disciplines scientifiques, comme les mathématiques, la physique, la medecine..

 

Une épistémé : c'est une configuration du savoir, rendant possibles les différentes formes de science à une époque donnée. 

C'est un socle à partir duquel on pense, on sent on agit... Forme de logique qui sert à ordoner des priorités...

C'est un modèle de penser théorique  qui traverse toutes les disciplines. 

 

Dans l'epistémé du positivisme, c'est la in du théologique. On ne tolère plus les explications naturelles , c'est de l'ordre du théologique...

On considère qu'il y a des causes formelles et la sciences peut ou cherche à y répondre.

Les sciences C'est ce qui retient les relations constantes entre les phénomènes dominés par les lois  cf les maths.

L'objet est le résultat du produit de la méthode. Ily a une corrélation stricte entre l'objet et les méthodes.

C'est la convergence des résultats qui est le gage de l'objectivité . Cf  A Comte fondateur de la sociologie positiviste.

 

C'est différent de la conception de Karl Popper qui dit " un modèle est valable seulemnt s'il est falsifiable sinon ,c'est un dogme, ou une croyance.

La science est un ensemble de connaissances destinées à être dépassées.

 

Exp : 999 cycles sont blancs et un a le cou noirs. On dit "tous les cygnes sont blancs et noirs"

 

Il y a deux risques

1- l'impérialisme des sciences de la nature imposé aux faits sociologiques par essence évolutifs, et imposition de la méthodologie et de l'epistémologie. Les faits sociaux ne sont pas des choses.

2- Recourir à des macro- modèles explicatifs peut erriger des lois suprèmes qui viendraient commander tous les phénomènes dans une discipline

 

Actuellement : On considère que l'objet est un réseau de relations, , un ensemble de connaissances destinées à être dépassées.

Max Weber dégage une nouvelle approche  : le déterminisme.

"la détermination d'un objet ne renvoie pas à une définition conceptuelle (fixe et statique) mais à un signalement provisoire. C'est le concept de la connaissance non inie. L'objet c'est une définition provisoire , puisque la science est une notion non finie.

 

Boudon invente le concept d'effet pervers , c'est à dire l'effet de la composition contraire au but recherché.

Méthode de la comparaison , de la relativité, et de la distance critique.

C'est le discours sur le discours premier .c'est l'origine de la sociologie comptemporaine. 

 

Avec Heguel l'objet est lié à la méthode dans le sens ou il y a une intention de l'observateur.

Pour le structuralisme de Levi Strauss la forme ne se dissocie pas du fond. (fondement de la théorie du structuralisme) .

Par exemple il étudie l'action des missionnaires salésiens dans le nouveau monde. Ils remarquent que le village est une représentation directe de la société, de l'odre, de la hierachie... Pour pouvoir prendre le pouvoir et installer la religion , ils rasent les villages et toute la societé s'effondre.

La forme est indisociable du fond.

 

D'autres courants de pensée :

-La phénomenologie avec Merleau Ponty. il dit que la forme s'intègre au fond

 

La Noese dit que l'objet est indisociable du mode de perception.

Noëme c'est l'objet perçu, pensé , représenté, construit...  Son sens et sa réalité sont indissociable .

Noës c'est l'acte de la connaissance , vivante, appliquée et nourrie et tournée vers l'objet qui le construit en même temps.

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Conceptions de l'interprétation.:


En sciences sociales la notion de vérité n'existe pas mais on retient la notion de verité provisoire. Mais il faut controler le processus de l'interprétation .

Dans les sciences de la nature, on admet que les méthodes font la validité d'une chose. L'objectivité est liée aux lois , aux constatations, aux conventions... on fait des classifications des quantifications...

 

Dans les sciences sociales le faits social n'existe pas ; il y a une identité partielle entre l'objet et le sujet de connaissance. Il faut la réduire au maximumet la maitriser le plus possible. Les méthodes ne sont pas neutres, elles dépendent de la dynamique de la connaissance.

Le choix de la méthode est une interprétation , on induit un type de saisie., car les méthodes participent du sensible...

Pour avoir le plus d'objectivité il faut controler les 3 stades de la représentation.

La représentation ( 1ere étape de l'interprétation) est le fondement du regard sociologique.

 

L'interprétation

 

C'est l'idée, l'image, le préjugé, le présupposé, l'affect...

 

Interpréter c'est donner un sens. C'est un acte de connaissance. C'est un acte de l'esprit qui tente de rendre compréhensible, les êtres, les choses, en introduisant une rationalité dans leur relation.C'est un acte d'ordonnancement.Il permet d'ordonner partiellemnt la lectures des formes du phénomène.

Ainsi l'idéologie n'est pas scientifique. Puisqu'elle fonctionne par la projection de représentations collectives comme des verités.

 

Baechler : Jean " qu'est ce que l'idéologie ?

Il dit que la formation idéologique fonctionne comme un dogme car :

-elle vise le ralliement , par la reconnaissance de ses pareils .. et la désignation de l'ennemi... Il obéit à des formes puissantes et simples ' un drapeau, un chant .. comme signaux simplifiés. Il produit l'exclusion de l'autre qui n'est pas d'accord, et une forte démarquation entre ceux qui sont dedans et ceux qui sont en dehors.

-il cherche à justifier et a confirmer des hypothses mais jamis à les infirmer. C'est le contraire d'un esprit de recherche. La justification veut tout couvrir , rout expliquer..

- corpus idéologique , c'est à dire un voilement : un système de représentations idéales , qui voilent les évolutions, les doutes...

-procède par la désignation, le marquage, et une volonté normative . Il y a un systeme de valeur et une hierarchisation des valeurs., une organisation dans les choix.

-l'instrumentalisation du reel , afin d'éviter le doute, la contestation, le rejet de la conflictualité...

 

1er stade : la représentation

 

C'est le 1er accès à un certain savoir sur l'objet. Il faut le travailler, le croiser avec d'autres représentations.. L'objet n'apparait dans un premier temps qu'entouré d'un halo d'affects, de présupposés, d'émotions... L'objet est en dehors de nos connaissances. D'ou l'importance des mots,

On peut faire la morphogénése du regard d'origine. , c'est à dire rechercher comment se forme le regard.

 

Exemple sur les mots masse et foule.

Ils font appel à nos représentations.

 

2ième stade -la distribution

 

C'est le fait de saisir des relations entre les phénomènes en observant la fréquence, le nombre, la périodicité, l'intensité... L'objectif est de comprendre la réprtition d'un phénomène social dans le temps; dans l'espace...statistiques.

C'est l'opération la plus fréquente ( cabinets de consultants)

 

3ième étape :

c'est l'attribution du sens.

Le sens ne s'impose pas , il y a une construction . C'est l'art de mettre en rapport entre les phénomènes antérieurs, , concomitants, ... pour établir une constellation du sens . Il n'y a pas de causalité simple.

 

L'interprétation aujourd'hui :

 

On considère que le modèle théorique retenu c'est le modèle explicatif . Que les modèles sont faits pour être retravailler.

Pour cela il faut suspendre la tentation et le besoin de réponses rpaides. Il faut reporter afin d'interroger le plus possible. (le piège serait de réduire l'interpétation à une seule étape, par exemple le recours à l'enquete statistique qui ne tient le plus ouvent pas compte de la 1ere étape) et rend ainsi des réponses erronnées.)

Il faut se dégager des conformités, et des avis dégagés par le plus grands nombre...

 

La distribution n'est pas la distribution de la valeur.

Un exemple de travail sur les espaces verts à Creteil en 1980 a montré ces eccueils. Une cartographie des tensions aurait montré autre chose;

Il n'y a pas de coïncidence entre l'objet à connaitre et le sujet qui veut [1]

 

 


 

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