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AXE III
Jeudi 28 octobre 2004
EVOLUTION DES FORMES DE L'ACTION SOCIALE
Rappel historique
siecle des lumières (fin du règne de louis 14 jusqu'à la révolution française) Montesquieu, Voltaire, Diderot, Rousseau;
Période métaphysique
1789 : révolution
Charité chretienne
1804 : empire
c'est l'institutionnalisation de pricipe
Laïcisation des établissements
Naissance de l'assistance publique.
1815 retour de la monarchie
période des philantropiques ; laïcs , ils ont des
initiatives en matière d'action sociale
création des maisons de correction en 1842
Dès 1840 apparraissent les colonies correctionnelles et pénitentiaires misens en
place par l'admisistration pénitentiaire en réponse aux problèmes de
promiscuite entre les adultes et les jeunes mineurs dans les prisons .
Une loi en 1850 les légitime
1848 -1852 : deuzième république.
période des philantropiques ( ils pronent l'amour de l'homme autrement que par la charité chrétienne)
c'est la période de la création des patronnages. Un bienfaiteur prend en charge une population et met en place des actions pour elle; exp les OAA avec le Père Brotier.
1870 guerre franco-allemande , la commune , et début de la 3ième république
Les initiatives en matières sociales sont nombreuses exp la création de l'ancètre de la PMI.
Seconde génération de philantropes
Fabrication du droit social ( par des hommes issus de la medecine et du droit)
1900 ; c'est le début de la professionnalisation du travail social.
les infirmières visiteuses à domicile sont reconnues en 1912
Les hommes de la medecine et du droit très engagés dans des problèmes de résolutions des difficultées sociales de l'époque ont eu une action stabilisatrice pour la 3ième république.
La tendance de l'époque , pour solutionner les problèmes est l'enfermement.
1939 :début de la 2ième guerre mondiale
C'est la mise en place des politiques de santé , c'est l'ancrage du travail social.
1944 : fin de la 2ième guerre mondiale. c'est la 4ième république.
C'est l'aparition de la notion d'action sociale en 1953
c'est la fin de la notion d'assistance
1958 :
c'est la 5ième république
dans les années 60 on passe de l'idée d'enfermement à l'idée du milieu ouvert et du developpement territorial.
A partir des années 1970 se developpe l'idée qu'il faut agir pour transformer la societé.
Dans les années 1980 c'est la formation des DDASS.
interviennent alors les notion de solidarité, de proximité ...
2004
1-Doctrines et institutions en travail social :
L'historien Marc Bloch : " on ne peut pas comprendre ce qu'il se passe au présent qu'en ne regardant que le présent "
Il critique les théories économiques qui ne s'enrichisssent pas de l'histoire passée.
"Une réalité ne se comprend que par ses causes. L'ignorance du passé ne se borne pas à nuire à la compréhention du présent, elle compromet dans le présent l'action même"
Par exemple ; dans les lieux de travail on impose des changements, des innovations, mais sans forcement en rechercher le sens, ni l'histoire, le passé.
Pour le
terme parentalité, très utilisé actuellement en travail social; les politiques y
avaient mis un sens ( on redonne aux parents l'autorité , et les parents doivent
etre garant des actes posés par leur enfant par exemple, mais les institutions
ont saisis cette notion sans tenir compte de cela et en ont fait une notion
fourre-tout.
Il faut se poser la question de ce qu'on veut faire des travailleurs sociaux
En étudiant le passé, nous comprendrons ce qu'il se passe dans le présent. Il y a un "fond de permanence".
Pourtant si une société devait etre déterminée par les moments immédiatement précedents , elle devrait être tellement adaptable qu'elle serait souple et presque sans "colonne vertébrale" dessossé...
Il faut pourtant une certaine stabilité aux institutions pour que cela fontionne. C'est le droit qui permet de structurer et de donner cette solidité indispensable à la bonne marche de la société.
par exemple la loi sur l'autorité parentale en 1989, remonte à celle de 1970 sur la puissance partenelle qui elle remontait au droit romain.
En histoire en ne revient jamais comme avant puisqu'il y a des progrès et des évolutions ...
La notion de changement , de progrès, du nouveau,... est une notion amenée par les Liberaux
Les libéraux ont interêt à faire table rase du passé autant qu'il est possible, pour imposer leurs vues (puisqu'on ne doit pas regarder le passé mais produire du nouveau...)
Bourdieu était sans doute le dernier intellectuel à influencer la société. Puisqu'il n'y a plus de référence au passé, de travail de fond, sur le sens .. les intellectuels n'auraient plus vocation é être entendus...
L'histoire peut être perçue de différentes façons.
1-l'histoire est linéaire.
2-l'histoire est un éternel recommencement , une boucle .
Par exemple si on considère la montée de la violence , les discours ambiants ressemblent à ceux du 19ième c'est à dire répréssifs..; pourtant entre temps il y a aussi les discours sur l'éducatif (Roussseau)
Actuellement on peut dire que nous ne sommes plus dans le libéralisme mais dans le néo-liberalisme.
3-l'histoire évolue en spirale.
on évolue , on avance avec les sciences et les techniques nouvelles mais il y a des périodes de régression sociales...
En définitive, il y a plusieurs postures, manières de considerer l'histoire selon les histoiriens.
Ainsi, la notion de progrès . Le progrès scientifique, médical... pouvaient laisser penser que la société irait mieux, et progresserait. C'était l'idée dominante dans les années 70-80. Maintenant on imagine que cela peut nous conduire vers un pire... ( clonage, polution liée à l'industrie... )
L'histoire du travail social a été alimentée par ces croyances dans le progrès. On a cru que l'augmentation des richesses, les progrès de la science, les progrès de la medecine.. allaient remédier aux problèmes de la société. Ceal a été vrai pour la lutte contre des maladies comme la tuberculose, et pour l'augementation du niveau de vie et des conditions de vies... En 1950-1960 il y avait un reel enthoutiasme, c'est le début des progrès social, c'est l'état social. On imaginait qu'on pouvait remedier à tous les problèmes sociaux. Dans ce contexte, les TS n'hésitaient pas à se donner professionnellement et à faire du bénévolat parfois. Le bénévolat face aux salariat ne se posait pas comme des problèmes. C'est l'époque ou il a fallut vaincre la crise de 1929, mais la mobilisation des acteurs permettaient de faire face et d'être confiant .
Au SSAE par exemple, les TS se mettaient volontairement en congé non payés pour que le service puisse continuer à exister.
l'enjeu de a professionnalisation :
le besoin de main--d'oeuvre nécéssite le recrutement de personnes non qualifiés. Ceux-ci réclament ensuite la reconnaissance.
Dans le secteur de la protection de l'enfance les agents se sont battus pour faire recconnaitre qu'on ne pouvait pas approcher des situations sans une certaine qualification. L'état a soutenu la professionnalisation en reconnaissant les diplomes...
L'emergence des nouveaux métiers dans le social ont montré leur utilité mais pour autant se heurtent à des réticences des métiers plus établis.
On peut les analyser;
en les différenciant
métiers établis ___________ nouveaux métiers
Là il y a un phénomène de concurence.
ou en les faisant se nourrir l'un de l'autre. (vision de J-N Chopart).
profession établie
nouveaux métiers.
Alors le travail social se régénère .
Avec l'apparition des nouveaux métiers on peut toujours craindre de niveller le social par le bas. C'est un danger que le courant du liberalisme a apporté : balayer la notion de qualification (reconnait des connaissances et compétences transversales) et ne retenir que la notion de comptétence (reconnue sur un secteur spécifique) .
Le travail social n'est pas une science (c'est une position non unanime des chercheurs)
le Tavail social n'est pas une science , qui trouverait en lui même le fondement des actions qu'il génére. Il est au croisement de plusieurs disciplines de savoirs : juridique, économique, politique, démographique, psychologique...
Une chaire du travail social existe mais il y a eu et il y a débat.
L'exemple de la technique du case work aux USA 1870, qui prone l'études des cas dans leur environnement,( avec une approche liée au Droits de l'homme: la personne exprime des besoins, et on étudient les droits à mettre en face) , est significative. CVers 1915, il est apparu en France. Cette technique n'a pas pu se developper car l'espace était occuppé par les socio-catho. Vers 1950 cette technique est ré-apparue avec Mary Richemond mais elle n'a pas eu un grand retentissement.
Le travail social est un cecle poreux qui est traversé par le politique, l'économique, le juridique, les sciences sociales, les sciences humaines...
le Travail social ne peut pas évoluer en s'auto-référent. Il a besoin des autres sciences. Il est rare que le travail social produise des concepts , des idées propres.
a-Contreverses autour du traitement social de la question sociale.
Peut on dire que la charité s'apparente au travail social ?
Le sociologue Simmel Georges note que dans la charité, si l'on donne au pauvre on le fait pour soi, pour le salut de son ame. La charité est un acte libre et facultatif. C'est ainsi qu'on pourrait dire qu'il n'y pas pas eu d'action sociale de l'église jusqu'à la révolution française.
La révolution française marque un tournant , une rupture fondamentale avec les actes de la charité. Les idées des philosophes de l'époque des lumières ont fait évoluer cette perception. Meme si tous n'étaient pas d'accord sur la manière de considérer les questions sociales, on peut situer l'avennement du travail social à cette époque, cela a été une confrontation entre l'église et les républicains et entre les républicains eux-mêmes.
avant la révolution les théoriciens :
-Addam Smith pronait le libéralisme . Il recherche sur les causes et la nature des richesses des nations. Il pense que l'interêt personnel avec un fonctionnement libre de l'offre et de la demande aboutit à un heureux mécanisme de régulation de l'économie. c'est le capitalisme.
-Voltaire s'interresse aux questions sociales mais il est contre le fanatisme religieux et il défend les intérêt de la bourgeoisie.
-john Loocke s'oppose à l'intervention de l'état dans les domaines de l'église, la famille, l'industrie...
-Montesquieu jette les bases de la séparation des pouvoirs judiciaire, exécutif et législatif.
-Rousseau amène le concept du contrat social et les principes égalitaires pour combattre les inégalités.
b- fabrication de la doctrine sociale à partir de la révolution.
Elle s'est constitué autour de la dette inviolable et sacrée conférée à la puissance publique. Les révolutionnaires disent ainsi que "tout homme a droit à sa subsistance". Cependant il faudrait en définir les critères.
Robert Castel dit " il faut accorder à chacun les moyens de s'assurer sa subsistance, et elle s'établie sur la valeur du travail."
(Dans la Déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen de 1789 et de 1792 il y a une idée d'assistance publique)
Ainsi ceux qui seront aidés sont ceux qui ne peuvent pas travailler : les handicapés, les veillards, les enfants.... Ceux là auront droit à l'assistance publique. Les pauvres qui sont valides rélèvent alors d'un autre traitement : celui de l'éducation au travail. Le problème sera de définir qui sont les bons pauvres et les mauvais ( ceux qui ne doivent pas étre aidés) .
Les ateliers nationaux sont crées ainsi que les maisons du travail. Loisiveté est séverement condamnée.
Le duc de La rochefoucault liancourt , aristocrate, patronne des comités de mendicité et il est à l'origine des débuts du système scolaire et des réformes dans les prisons.
Mais il y a à coté de cette poussée révolutionnaire , le courant du catholicisme social.
Cela a constitué un courant très minoritaire au départ, avant de se developper ensuite.
-La révolution a destitué l'église de ses biens, . Les révolutionnaires ont rapté les établissements d'assistance et ont mit le personnel sous la coupe de l'état , faute de professionnels civils formés
-il y a une évolution dans les dotrine de l'église , c'est l'encyclique Rérum Rovarum . Les fidèles sont autorisés à s'engager vers le peuple pour dans des actions d'aide sociale.
c-1905 séparation de l'église et de l'état :
C'est la fin du concordat , et l'état s'engage à ne salarié , ni subentionner les cultes . Mais en 1901 était promulgée la loi permettant la création des associations . L'état peut ainsi mieux controler les activités d'oeuvres confesssionnelles (ou non ) et leur accorder des subventions. Les associations s'avèrent indispensables dans le domaine du médico -social puisque l'état n'avait pas les moyens de reprendre toutes les oeuvres tenues par l'église.
C'est aussi un moyen de controle pour les catholique sociaux qui souhaitent freiner l'expansion du capitalisme et éviter le libéralisme sauvage.
Cela permet également d'eviter l'émergence des doctrines sociales qui apparraissent ; le marxisme, l'anarcho-syndicalisme...
En définitive, en réponse aux questions sociales, le mouvement social de l'église consiste à repousser d'autres conceptions tout en fabriquant de la doctrine.
Quelques initiateurs en désaccord avec le pape :
- Lamennais 1782-1854
il s'est interressé aux questions sociales en terme de morale , (inquiet de la dépravation de la classe ouvrière ), il s'agit de moraliser la classe ouvrière. C'est un non interventionniste. Il defend la liberté de l'église contre la paputé. il défend un catholicisme dont le peuple serait l'allié.Avec Lacordaire (qui defend la liberté de conscience) et Montalenbert .
-le Vicomte Villeneuve Bargemont 1784-1850
il crée des institutions et la société des établissements charitables.
-Arnaud de Melun . C'et un royaliste. il fonde les annales de la charité.
-Frédéric Ozanam 1813-1855
il fonde les oeuvres de St Vincent de Paul. (4500 membres actifs)
Il s'agit d'actions caritatives et d'oeuvres de bienfaisance.
Il y a également le courant des philantropes.
La Roche Foucault Liancourt symbolise ce courant.
Les radicaux socialistes . c'est un courant solidariste et laïque qui se fonde sur les doctrines sociales de Durkeim.C'est un peu l'origine du droit social. Il y a eu peu d'études sur l'influence des radicaux socialistes dans l'évolution du travail social.
Il y a eu l'alliance de juifs avec des protestants pour fonder des institutions sociales , pour contrer la puissance des chrétiens socio.
le courant hygienniste qui concevait l'action sociale par le biai de l'action sanitaire. Cela a été un courant dominant dans l'action sociale. (cf Leon Bourgeois)
En définitive le social est vu comme un outil anti révolutionnaire et anti libéral , il necherchait pas l'égalité totale mais il oeuvrait a mettre en place des mesures destineés jà apaiser les problèmes et les conflits.
3-Processus de professionalisation des métiers du social.
Il y a différentes grilles d'analyse en sociologie qui définissent les règles de l'organisation et de l'évolution de la société. .
- pensée fondamentaliste (Durkheim) holiste
-pensée structuraliste - anthropologie
A coté des ces courants, il y a un modèle interactionniste qui permet de faire de la sociologie des professions.
Les métiers du social se développent sur le modèle fontionnaliste. La société est un corps avec des éléments qui sont en interdépendance. Ce modèle accorde de l'importance aux institutions comme des générateurs de leins social. Il utilise les méthodes quantitatives.
La sociologie des professions dans le modèle fonctionnaliste définit 6 critères pour dire qu'une profession existe comme telle.
-1 qu'elle soit exercée à pelin temps
-2 qu'elle comporte des règles d'activités
-3 qu'elle ait une formation et des règles spécialisées
- 4 qu'elle possède des organisations professionnelles
-5 qu'elle comporte une protection légale du monopole pour exercer l'action
-6 qu'elle ait établi un code de déontologie , ( dimension rélative au secret )
Si un métier comprend ces 6 critères alors on peut parler de profession.
exemple : les éducateurs.
La profession s'est constituée autour de la prise en charge des ados délinquants . Les premiers ont été des surveillants de prison
Il devait faire face aux problèmes que l'école n'avait pas pu gerer. (loi ferry 1874-1886)
ainsi pour les enfants qui ne pouvaient pas s'adapter aux règles de l'école , des pédagogies alternatives Freinet , Montessori ont été crées. Mais il fallait gerer les populations qui ne s'adaptaient pas . : des classes de perfectionnement et des instituteurs spécialisés ont vu e jour.
Ensuite après la guerre il a fallu canaliser les enfants orphelins de père ou de père et de mère. Ceci se conjugeait avec le souci du Maréchal Petain d'encadrer la jeunesse . Les chantiers de jeunesse ont été créer . Ce sont les scouts qui ont servi d'encadreur à ces actions.
Les médecins se sont interréssés à cette population et ils ont créer les associations de sauvegarde de l'enfance et de l'adolescence. Ils ont créer des écoles, des internats.
Jacques Ladsous vient du mouvement de la fédération des métiers. il créer l'ANEJI en 1947.
Puis une législation des actions a été mise en place dans les années 1950.
Un cadre légal a determiné que le métiers d'éducateurs serait celui qui menerait des actions pour des problèmes de l'enfance et de l'adolescence.
en 1940-1945 : un certificat d'école est délivré
-en 1967
: c'est le diplome d'éducateur qui est reconnu par
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Chantal Humbert
le 04 11 2004
Psychosociologue clinique
Si on étudie le Cadre en sociologie on étuudie les caractéristiques de cette population, qui sont ils...
On peut l'étudier en psychosociologie c'est à dire qu'on s'interrogera sur le groupe des cadres comme une entité spécifique., non réductible à une somme d'individus, , à une somme de comportements individuels, mais en étudiant l'interaction de l'induvidu et du groupe., l'histoire du groupe, l'organisation dans laquelle le cadre se trouve, l'équipe dans laquelle il travaille... afin d'éviter de se centrer uniquement sur les individus et leur comportements.( ce serait alors une approche psychologique).
L'intervention clinique dans le sens de l''accompagnement, du soutien, de l'aide à la compréhention...
L'étude psychosociologique clinique fait réference à la psychanalyse au dimension de l'inconscient.: entendre, esssayer de comprendre, aider des groupes à se comprendre ce qu'il se joue parfois à leur insue... dans certains groupe on peut voir des fonctionnements répetitifs, , des crises... Il y a nécessité de chercher des solutions (en faire l'analyse).
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Chantal Humbert
le 04/11/2004
Evolution de la fonction Cadre de la l'action sociale
Traiter la question du cadre, et du management ne se fera pas sur le mode opératoire, , trouver les outils... mais plutot en envisageant une dimension plus globale et plus complexe.
Le cadre
Il a une dimension polysémique.:
1-le statut
2-la fontion
3-la structure.
1-le statut c'est l'étiquette;, c'est donné par l'institution, c'est conventionnel..
Ce qui manifeste une appartenance au statut de cadre c'est la cotisation à la retraite des cadre. C'est du domaine du juridique.
On parle de statut social. Jusqu'à ces dernières années le statut des cadres était très valorisé.
2-la fonction
On parle de cadres techniques et de cadres hiérarchiques.
La loi Aubry en a denombré trois catégories dans la cadre de la négociation de l'ARTT.
-les cadres heurés.
-les cadre forfaités
-les cadres dirigeants.
Les cadres techniques et fonctionnels sont cadres du fait de leur diplome de niveau II ( formateur à l'écolesociale ...) C'est une spécificité francaise
Les cadres hiérarchiques sont les chefs, ce sont eux qui font l'encadrement.
3-la structure.
Ethymologiquement le mot cadre vient de carré.
Le cadre est aussi le moyen de mettre en valeur un tableau. Il y a un rapport entre le cadre(le contenant) et le tabeau (le contenu). Grace au cadre on met en valeur le tableau. , il limite le tableau et leprotège.
Symboliquement le cadre a une fonction de mise en valeur ,de protection, et de limite.
Le cadre doit aussi permettre au contenu ( l'équipe) d'être vivante, innovante, de s'évaluer....
C'est la psychanalyse qui nous parle le plus du"cadre".
Par exemple ; Quand on met en place une cure psychanalytique , il y a des éléments très précis et spécifiques qui sont en place pour permettre au patient d'exprimer tout ce qu'il veut y compris le plus horrible, le plus terrible... le plus flou...
Les élements sont :
-le lieu : immuable dans le cabinet du psychanaliste. , il y a un divan et un fauteuil.
- le temps ; les horaires sont précis, réguliers et determiné à l'avance.
-le coût ; est donné.
-le statut de l'expression ; tout peut être dit, rien ne peut sortir du cabinet
- on ne travaille qu'avec la parole, les actes sont interdits
....
Le cadre fait contrat dans cette situation. Paraxodalement , c'est parce qu'il est serré, et contraignant que c'est un lieu d'expression complète on peut tout dire. . Le cadredonne un certitude "que cela va pouvoir tenir malgré ce que je dis d'incoherent de fou, d'horrible ... "
Le contenant est invariable et alors le contenu eut varié.
Par exemple :
Quand nous recevons des usagers individuellement ou en groupe, nous devons nous interroger sur le cadre à mettre en place , non pas en termes de règles à observer mais pour permettre aux usagers d'être entendus sans pour autant que les autres soient génés, sans que les professionnels s'usent et s'épuisent , avec la garantie que l'institution va tenir...
Il est important de toujours se poser la question : qui donne le cadre ? qui pense le cadre ?
Les cadres peuvent être emboités les uns dans les autres. Ils peuvent parfois se situer à la marge, voire en dehors du cadre de l'institution....
Il y a différents types de cadres : bureaucratique, technocratique, coopératif...
La transformation du cadre est possible parfois. Mais dans cette hypothèse il faut une évaluation et une réflexion sur la stratégie de changement qu'il peut être mise en place.
Quand les travailleurs sociaux se situent hors du cadre, ils sont dans des stratégies de contournement, mais non pas dans la transformation.
Ceci pose la question de l'existence du cadre.
La subjectivité est a prendre en compte dans ce type de poste. Les TS travaillent avec une part de leur subjectivité. Mais on ne peut pas envisager le travail qu'avec la subjectivité.
Dans certains établissements le recrutement est fait sur la personne, sans tenir compte du diplome. Dans d'autres, en revanche c'est l'aspect de l'ingéniérie et de la tecnicité qui est mis en avant...
Comment la question de la subjectivité peut elle être traitée dans l'institution ? des réponses de type travail de groupe, supervision... peuvent être mis en place pour traiter et objectiver cette notion de subjectivité dans le but de nous enrichir, d'augmenter la connaissance.
Dans les institutions quelles sont les modalités de la connaissnces, de l'évaluation, d'appropriation et d'ellaboration du cadre de réference ? Qui a le pouvoir la dessus ?
Selon le type et la grandeur des institutions, nous aurons des réponses differentes : bureaucratiques, technocratiques, ou coopératives ...
Dans les organismes publics, le cadre est bureaucratique puisque l'institution est fondée sur ce principe : il faut qu'elle fonctionne quelquesoit la personne en poste. Il n'y a pas de place pour l'initiative car il faut assurer avant tout la perénité et la stabilité.
Dans un établissement privée ou dans une petite association les échanges sont la culture de l'association ; le conflit... elle est plus souple; mais elle est plus fragile
Il n'y a pas de cadre idéal tout dépend du contexte. Le cadre est lié a nos représentations collectives et individuelles .
Le secteur social a toujours eu un rapport ambigüe avec le cadre.
Il est parfois si peu clair qu'il peut mettre en danger le rapport à l'usager.
2- éléments historiques de la notion de cadre en France:
C'est Alexandre Parodi le ministre du travail du 1er gouvernement de de Gaulle en 1945 qui ré-organise l'ensemble des classes socio-professionnelles. Il multplie et formalise le statut de cadre. Ceux qui étaient des employés supérieurs sont devenus des cadres ou des ingénieurs, sur le critère du diplome. C'est l'experience sur la tache elle meme qui est prise en compte ; selon le principe qu'on fait monter en grade celui est le plus compétent. Ainsi c'est sur l'évaluation de leur compétences professionnelles que l'on fait monter des agents en grade. Ils ont ensuite un role hiérarchiques pour lequel ils ne sont pas qualifiés. L'avancement dans le grade est lié à l'ancienneté. On a eu des cadre débutant, des cadres confirmés , des cadres supérieurs, et des cadres de direction. Dans la fonction publique ce sont les catégories A , on y arrive par le diplome et par la réussite au concours. Mais souvent les cadres n'ont pas de formation de management.
Fayoll a pris modèle sur le taylorisme pour mettre en place toute la bureaucratie française.
En 1947 Le statut de cadre donne naissance à des régimes spéciaux comme la caisse de retraites des cadres.
en 1945 on voit la création de la FNAC : Fédération nationale d'achats des cadres, par deux trotskistes. On crée des habitudes d'achats pour cette classe socio-professionnelle émergente.
Pourtant cette catégorie reste encore assez hétérogene. Elle se developpe jusque dans les années 1980 (années Tapie) L'entreprise est alors très valorisée, et on peut y esperer avoir une progression sociale. La culture d'entreprise , le devouement des cadres se développent.
Vers les années 1990 les cadres découvrent qu'ils peuvent être au chomage. (cf l'horreur économique de Vivianne Forrester) .C'est l'époque du stresse, de la pression faite sur les cadres dans les entreprises. L'APEC (Agence pour l 'emploi des cadres ) se developpe.
L'âge des cadres est un facteur important pour l'entreprise , on en voit certaines qui pratiquent le jeunisme... (mouvement qui semble faire marche arrière actuellement.) . l
Dans ces années 1990 c'est l'arrivée des managers. C'est l'ère de la gestion des ressources humaines, des conflits... La question du pouvoir n'est pas mise en avant.
Dans le secteur social, il y a eu plusieurs périodes.
-Dans le secteur associatif : les associations des droits privés fondées par des militants, pour faire face aux problèmes sociaux non pris en charge par l'état. Elles sont financées par des fonds publics. Il y a la création de nombreuses petites unités , avec des travailleurs très militants, sur un modèle familial, charismatique. C'est le modèle paternaliste.
La question des diplomes n'es pas un objectif, ni la professionnalisation .
Les professionnels se vivaient comme des personnes qui donnaient de leur personne, puisqu'on est dans le social.
Cette culture reste prégnante dans les associations.
Dans les années 1970 1973 c'est la fin des 30 glorieuses.
L'idée se repend que le social et le médico social coute de l'argent. On introduit l'idée de l'économie dans ce secteur. Jusqu"alors la question de l'argent n'était pas d'actualité.
Dans les années 1980 On assiste à une certaine ascination pour l'entreprise, le fonctionnement de l'entreprise... On commence à parler des entreprises du social. L'idée que les organismes sociaux pourraient être gérées comme des entreprises avec des objectifs, des budget, des compétences à gerer.. fait son chemin. Cela nécéssite des cadres formés en ce sens , c'est la création du CAFDES.
1986 loi de décentralisation. Les departements veulent gerer au mieux la compétences de l'action sociale qui ponctionne une grande moitié des budgets du département. C'est le débat qui s'ouvre sur la question de l'évaluation du travail social.
3-La fontion de cadre actuellement
En 2002 la loi va mettre en valeur le droit des usagers, et la qualité du service à rendre . L'usager devient le centre de la mission.
C'est pourquoi des outils d'évaluation sont sont cours de création .
On va demander aux établisements accueillant des enfants ou des personnes handicapés de faire une évaluation interne en 2007 et une évaluation externe en 2009. Certaines institutions sont en train de travailler sur la mise en oeuvre de ces évaluations.
le role des cadres est essentiel et alors prend un role technique.
Les reponsabilités des cadres sont aussi engagées sur certaines affaires.
Le CAFDES s'adressait tout d'abord au directeurs en place qui souhaitaient valider leur expérience.
puis il s'est ouvert de plus en plus. Dans 10 ans il y aura de nombreux postes de cadres vacants à cause des départs en retraite.
Actuellement, création du CAFERUIS ( certificat d'aptitude aux fonctions d'encadrement et de responsabilité d'unité d'intervention sociale)
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Bénédicte Goussaud
le 04 11 2004
L'individu et le lien social
Nous sommes face à plusieurs types de lien sociaux.
1-arguments liés à la société:
Nous sommes dans une société qui a vu beaucoup de changments , de ce fait cela a créé une sorte d'incertitudes , de doutes, de pertes de repères liés à a tradition.
Il y a une difficulté à transmettre les valeurs et les principes tels quels.Tous ce changements influencent les rapports humains.
a- la société est devenue plus individualiste que les précédentes. C'est à dire que l'individu prime sur le groupe.
b- on est dans une société de massification : massification de la consommation, massification des consommateurs...
c-des nouveaux rapports au travail sont arrivés ; la valeur travail a évolué, phénomène du chomage, le temps libéré par l'ARTT, société de temps libres...
d- les phénomènes de migration , le rapport à la nation change ou est interrogé. . Il y a toujours eu de migrations. Mais ont elles toujours autant posé problème ?
e- le rapport aux institutions . en effet, les institutions sont globalement remises en cause. Par exemple le mariage. Actuellement on ne se marie plus, on cohabite. On tient toujours à la valeur famille mais nonpas à l'institution ... La société est fragmetée ( avant il y avait des classes sociles maintement il y a plutot des micro société ) et elle est communicante (grâce aux nouvelles technologies de communications qui sont proposés.)
f-... la liste des changements n'est pas exhaustive..
Face à tous ces changmements quels sont les liens sociaux ? que dire ?
Y a t il désagrégation ? On peut dire que les arguments ci dessus délient les liens sociaux ou comme le dit R.Castel desaffilient .
la désaffiliation serait un manque d'appartenance.
2-théories de l'individu;
Dans la société moderne ou post-moderne (vient de l'art et des avant gardistes dans le domaine de l'art, mais dans le domaine des sciences sociales on ne peut pas parler de reel coupure depuis 1939 , on ne peut donc pas parler de post-moderne puisqu'il n'y a pas eu de changement important)
-Norbert ELIAS Il parle de la société des individu dès 1939. Il dit " il ne faut pas opposer l'individu à la société parce qu'il n'y a pas d'individu sans la société et pas de société sans individu. C'est comme les pierres d'une maison, mais il y a une articulation à faire entre les deux. Chacun subit ou profite d'une éducation ; la société par l'intermédiaire de la famille inculque les valeurs . Nous sommes donc éduqués par la société. L'ensemble est une série de rapports entre les deux.
-Gilles LIPOVETSKY: Philosophe.
Il publit l'ére du vide en 1983 ( en 1992 le crépuscule du devoir; et l:'empire de l'éphémère.)
Beaucoup de littérature sur la question de l'individu, l'inquétude sur la montée de l'individualisme .parait à cette époque.
LASCH, MENDEL SEMMETT publient sur ces thèmes.
Lipovestsky dit "l'ère de l'individu c'est lère de la consommation de masse, mais cette masse oblige a faire des choix; on ne paut pas tout faire, tout manger , porter tous les vetemnts... Il faut choisir. Nous sommes obligé de faire des choix et c'est alors la nécéssicté de s'identifier et par conscéquent de dir : qui je suis ? C'est donc le contraire de l'uniformisation et de la massification.
Les auteurs de cette époque ont plutot des thèses autour de " il n'y a plus rien, c'est lère du vide, ; cette consommation de masse n'apporte rien , ni ne crée rien...
Dans le crépuscule du devoir , G. lipovetsky lie l'idée de l'individu au renouveau d'une morale par les individus. Ce serait propche de l'éthique. Chaque individu construirait son système de valeurs.
La morale : c'est un système de normes sociales imposées et collectives qui sont relayées par le droit
L'éthique est une valeur liée à l'individualité, aux valeurs.
dans le petit larrousse l'éthique est une partie de la philosophie qui étudient les fondements de la morale. , un ensemble de règles de conduite.
L'auteur dit que nous sommes dans une société éthique et hédoniste ( système moral qui fait du plaisir le principe ou le but de la vie.). Il cite l'exemple d'un tremblement de terre pour lequel autrefois on était solidaire , maintenant on est ému et on envoie de l'argent.
C'est une société de la tolérance jusqu'à l'indifférence.
-Louis DUMONT : Antropoloque.
Il oppose les sociétes de lhiérarchie aux sociétés de l'individualisme. Celle ci est venue par l'économie . Le libéralisme prone le chacun pour soi. L'économie est amorale
Il publie l'homohiérarchius (l'homme de la hiérarchie) le et l'homo acqualis (l'homme individualiste) .
- Alain TOURRAINE.:
Il a travaillé sur les mouvements sociaux des années 70-75
Pour lui, la société individualiste entraine la diminution des mouvments sociaux. Tourraine parle du retour à l'acteur (l'individu) . L'individu est traité comme sujet . "si cette société n'est pas capable de promouvoir des sujets , elle est finie. . Le sujet est un individu conscient et responsable , non défini par l'appartenance aux groupes sociaux mais déterminé par sa propre conscience de lui même. (c'est plutot une démarche philosophique le sujet est lié au courant personnliste , à une éthique de la personne)
-R. Boudon
-Bourdieu
-Paolo Freire...
3 On distinque trois types de liens
On peut dire qu'il n'y a pas disparition du lien social mais transformation du lien.
Le lien social est un concept , un outil théorique qui permet d'interroger la réalité.
a- le lien de communauté:
On le retrouve surtout dans les sociétés traditionnelles Pour Durkheim , c'est l'opposition de la communauté à la société. La communauté c'est la registre du lien affectif, de la proximité, et la société c'est le résultat de l'industrialisation ,
Le lien de communauté est utile et nécéssaire pour faire face à l'institutionnel.
par exemple quand des groupes sociaux d'origine étrangère arrivent en France, ils tentent de se regrouper dans un meme lieu .
Camel Camillierie dit '' la communauté de type traditionnel n'est pas
transposable dans la société moderne "
Il n'y a de lien de communauté que lorsqu'on est dans un groupe à configuration totale c'est au dire une sorte d'auto suffisance du groupe et que toutes les fonctions de sa société sont remplies y compris économique. Mais en plus quand il y a communion des valeur et adhésion aux représentations et valeurs communes (culturelle, religieuses..) et sentiment d'appartenance.
Cette définition est assez restrictive de la communauté. avec elle, il y en a très peu. On peut parler de Loubavitch sur Paris.
En france on refuse le comunautarisme. pourtant il ya un vrai mouvement de communauté
Dans le 13ième arrondissement de Paris, Tourraine dit est ce que la communauté est un sas ( un moyen d'intégration, ou d'entrer ) ou est ce une nasse ? ( on reste entre personne de la meme comunauté)
-Le lien de l'identité collective
On parle d'identité ethnique, régionale, locale, sociale.. On peut aussi parler de l'identité individuelle psychosociale. : comme un individu ressend sa propre identité.
Pour Erik Erickson : ce sont les liens d'appartenance et / ou de ressemblance , de représentations collectives .. C'est un lien moins fusionnel et affectifs que ceux de la communauté .Il s'ancre dans une histoire et une mémoire collective. , dans des projets et/ou des solidarités, des valeurs partagées et/ ou une culture commune, et dans un territoire. exp les bretons,
Il n'y a pratiquement pas d'identité collective sans territoire. Peut être les tziganes...
On assiste à la déstructuration de l'identité collective car il manque de territoire.
Les identités ouvrieres avaient leurs territoires: l'usine, le quartier, les écoles
les échanges quotidiens pour créer les valeurs communes, les projets : la lutte des classes... Le conflit était à l'intérieur de la nation.
Dans une ville, les élus ont interêt à créer des lieux communs qui engendreront une identité collective. . Le plus souvent les habitants créent des sous- identité collectives.
3-Le lien en réseau
C'est le lien social le plus lache. Il n'a pas la nécéssité d'avoir un territoire. (Le réseau ce sont tous les liens entre les noeuds).
Le lien en réseau est labile , fait de distance et de proximité, informel, invisible et distancié. Il se fonde sur la ressemblance ou sur une appartenance (exp les anciens d'une grande école) Il est soico contré sur un meme gout (les motards) pour tel ou tel problème, tel interêt...
Mais c'est différent d'un réseau relationnel.
Parfois il y a des rites d'entrée et de sortie.
Dans la société individualiste chaque individu a de multiples réseaux , la définition du resau c'est un partie de la vie de l'individu.
Par exemple autrefois, pour les communistes les liens du réseau crée par le parti, peuvent être dans le domaine du travail , des vacances..
La famille peut être considérée comme un réseau .
Un réseau est plutot égalitaire car il il y a beaucoup de solidarité.
UE 5
AXE III
Françoise Moncombe
Maitre de conférence en socio
le 21 10 2004
EVOLUTION DES FORMES DE L'ACTION SOCIALE
ou mise en perpective des formes de l'action sociale.
-Tout concours à réduire l'intervention sociale au présent, à l'actuel.(en ne prenant que les ordonances de 1945 par exemple). Pourtant il y a eu de très nombreuses lois, décrets et réglements avant et après .
-Le paysage du social a changé , les problèmes se sont diversifiés , création de nouveaux métiers. On assiste à un enfermement dans la lisibilité du champs social.
-S'il n'y a pas de précédent, il n'y a pas de comparaison possible. L'évaluation est difficile. Nous sommes dans un flou des représentations.
. Le TS s'accomodent de n'être que des instruments des politiques changeantes et non vérifiables.
C'est
pourquoi l'étude de l'histoire a son inerêt.
Elle peut se faire de différentes façons.
a-l'histoire institutionnelle: restituer la mémoire, rechercher les traces d'une institution.
b- par l'approche de l'histoire sociale, par la modélisation des grands champs d'action..
par exemple : la famille "La peur et le péché" de Jean Delhumeau
"l'amour en plus" d'Elisabeth Badinter
ouvrage sur les mères de Knibiehler Yvonne
c- par l'histoire économique par la méthode de Braudel qui distingue :
1-les temps courts, des temps évenementiels
2-le temps cyclique , c'est le temps long de l'économie.
3-le temps long de la permanence, , le temps dans le rapport à la mort.
Sans l'histoire on ne peut pas bien mettre en éclairage les pratiques de ce jour.
Risques et limites dans la manière dont est traitée l'histoire:
C'est une question de regard
1- 1ere tentation : réduire au maximum la distance (c'est la macro histoire, la macro interprétation ) pour donner un sens , les formes supposées permanentes de la société , pour donner un sens quasi-eternel.
Pour l'exclusion ; en faire une seule interprétation ; malgré le fait que Lenoir par exemple et Tourraine ont une position différente.
Un paradigme emblématise différents concepts, il sert à tout expliquer, c'est le modèle des modèles. ; c'est un ensemble d'unité qui peuvent se substituer les unes aux autres.
Dubet exclusion tourraine
karl marx dubet concept Gascher
Il faut tenir compte que dans les sciences sociales il n'y a pas de faits mais que des interprétations. L'objectivité n'existe pas.
Dans ce contexte, le seul enjeu est de controler le proscessus de l'interprétation.
On peut le décomposer comme suit :
1- la représentation
2- la distribution
3- l'attribution d'une compréhention.
2- 2ième tentation ; ce serait celle d'augmenter ou d'annuler la distance en ne prenant que des objets partiels , en ne tenant compte que de l'anecdotique, ou de l'exotique, ou bien le sentiment d'étrangeté.
Dans ce cas la pratique de recherche historique est escamotée.( la téléologie doctrine reposant sur l'idée de finalité. , c'est l'étude des fins , des finalités); soit en mettant a distance, soit en prenant de l'évenementiel ; (la lumière succède aux ténébres)
Dans ces cas on évacue les méthodes d'histoire , et c'est la légitimation des méthodes actuelles.
L'enjeu de la recherche historique c'est de produire un dispositif théorique pour rendre compte :
-du principe de cohérence (tentation de l'unité, pricipe de contradiction... )
-de la dispersion, de l'hétéronénéité ,, des tensions...
les faits observables sont toujours ambivalents et contradictoires.
C'est pourquoi il faut :
Délimiter le champs:
Que garder ? , séparer l'objet observé de ce qui ne nous interresse pas.
L'assistance est l'ensemble des phénomènes et des échanges aux plus démunis pour assurer les besoins fondamentaux dans la société considérée.
La méthode de l'analyse socio-historique va produire des méthodes d'analyse sociales par la périodisation (des phénomènes,) limités par des seuils , et au dela desquels d'autres significations sociales d'imposent.
Hypothèse : "le travail social est déterminée structurellement par 3 systèmes d'assistance successivement. "
1- la redistribution
2- la charité
3- l'intervention sociale.
I-La redistribution
(vient de l'anthropologie) Sallins, Malinnoski , Maus "essai sur le don"
Donner recevoir rendre est le fondement des échanges et de l'économie.
Maus explique que dans les société lointaines, le pouvoir est associé à la faculté de se dessaisir de certaines richesses, de perdre certains biens... Par cela on acquiert de la puissance., du prestige.et cela produit de la sociabilité.
Sallins dit "les biens circulent entre les plus humbles et cela permet d'acquerir du prestige.Mais il ne faut pas oublier la règle qui fait que le produit donné entraine un rendu. Rompre cet équilibre donner recevoir et rendre équivaut à une déclaration de guerre. C'est la forme primitive du contrat.
1-Le potlasch ; est une dépense somptueuse pour une personne en retour d'un don. C'est une forme noble et archaïque du marché sans marchandise.
Le potlasch c'est l'honneur dans les sociétés primitives c'est la recherche de la destruction, une recherche qui incite à détruire, pour rechercher l'honneur.
C'est une économie de la réciprocité dans les sociétés traditionnelles; Maus dit " quelles sont les règles de droit et d'interêt qui font que le présent reçu doit être rendu"
Il interroge le phénomène ; donner- recevoir - rendre.
C'est une forme noble et archaïque du marché sans argent, et sans troc.
Si l'échange s'arrêtte il n'y a plus de société.
Le potlasch est une forme primitive du contrat ( cf le RMI)
Levi strauss dit " les produits de l'activité sociale peuvent être rendus compatibles entre eux par le caractère commun que tous possèdent d'être transférables selon des modalités réductibles à des formes plus fondamentales celles là générales. ( amour, estime, reconnaissance...)
CF Baudrillard "échange symbolique et la mort"
L'échange dans les sociétés primitives permettaient d'établir une alliance, un rapport durable et diffus..;d'aquerir un statut,
Pour Durkheim la société et le faire société est d'essence symbolique. est antinomique avec le fait que la vie sociale est le produit de l'activité de l'homme.
Cf A Caillé il a étudié le rapport créance , débit, la dette...
2- dans les sociétés anciennes.
Il y a trois formes de redistributions dans la famille ( l'oikos) c'est à dire le foyer.
Un principe oblige les membres d'une famille à subvenir aux besoins des membres les plus proches qui en ont besoin au sein d'une famille (familia de Rome)
Castel parle de protection rapprochée.
Platon a étudié cela dans la république.
L'extérieur : c'est à dire la parentelle, la famille élargie. Les liens de parenté sont plus ou moins proches et les obligations de secours sont proportionnés à ce lien. ( en fonction du degré deparenté.)
Actuellement on peut voir des exemples ou la parentelle est sollicitée pour la recherche d'un premier emploi. , c'est l'occasion de ré-activer des solidarités primaires.
Le clientellisme . il trouve son sens et sa forme chez les Romains. C'est le principe de la dette : faire une offre impossible à refuser et ainsi avoir une dette eternelle.
le loobing est une forme de clientellisme.C'est une pratique utilisée par les politiques.
La Munifisence. C'est l'ancêtre de la catégorisation.
Ce sont des dépenses sompteuses, gratuites ( c'est à dire apparemment sans raison) pour des bénéficiaires délimités localement et géographiquement. Les bénéficiaires ne sont pas la cible, ils sont escamotés par l'éclat dispedieux . La munifisence assure la réputation de celui qui l'établit.
Exemple les fêtes organisées par les romains étaient un moyen éfficace de contenir les masses, de neutraliser la puissance grégaire(relatif au groupe) des esclaves, et des métèques... Ce n'est pas du pur gaspillage puisque l'organisateur en retire de la puissance.
A partir de ces trois formes on a un conscensus social .
II-La Charité
Le christianisme prend son essor et est très implanté à la fin du moyen age. Avant l'avennemtn du christianisme la charité était uneactivité marginale et privée, et facultative. Le christianisme amène la notion de charité comme une vertu. C'est un principe de la morale chrétienne. et fait disparaitre petit à petit le point de vue d'une optique civique et laïque que l'empire Romain avait amené.
Jusqu'au 16ième sciecle : point de vue théologique dominant La charité est le point de vue central.
au 17ième c'est l'arrivée de Descartes, Pascal , l'ère du doute, le point de vue metaphysique.
au 18ième ce sont les philantropes qui apporte un autre principe ; celui de la morale
a partir du 19ième l'économie est toute puissante.
La charité s'exerce sur deux modes l'aumone
C'est une relation personnelle , (très différente d'une relation de distribution ), originale et particulière. Il n'y a pas de délimitation des bénéficiaires(tous les hommes ont également fils de dieu), ni d'exigence de réciprocité( dieu vous le rendra). Ce n'est pas une forme de clientellisme ( reseau de service réciproques pour créer de l'endettement )ni de munifisence (logique qui créer l'admiration).
L'aumone permet et exige une extention indéfinie du sentiment de reconnaissance , supposement gratuit et gratifiant, et renouvellable, et sacrificiel ( rachat des péchés) , il veut imiter l'action de Dieu. L'aumone est une obligation du riche. (St augustin)
l'aumone est une légitimation de la mendicité.
L'aumone bien que très contestée, n'a jamais été véritablement remise en cause hormis par les arrêtés municipaux de la Rochelle et de Nice ces dernières années.
l'institution.
C'est la forme médiatrice et obligatoire de l'aumone. Elle a la charge de réparer les injustices criantes, et de prévenir les effets des fléaux de toute nature, et cce afin d'éviter les sources de révolte, de sauvegarder la paix sociale.
C'est la théologie, le religieu qui prend en main la chose sociale, l'encadremetn de la mendicité, et du vagabondage jusqu'au 15 ièmeS
l'institution apparait avec la montée du ChristianismeC'est la médiation de l'aumone. Le personnel des institutions est religieux.
La misère pousse des hommes sur les route, et ces errants provoquent la peur,et crée une menace. La charité
La multiplication des établissements permet l'exercice de la charité et il en fait un problème social. Il y a nécessité d'asurer une cohérence . la charité est devenue un problème public;
La charité est une notion ambivalente. En effet, elle ne vise pas en premier le bien d'autrui mais le salut de celui qui la pratique. Elle vise à secourir le pauvre mais non pas à détruire la pauvreté qui elle fait partie de l'ordre social.
Bien au contraire, on ne veut pas changer l'ordre des choses : la pauvreté est une chance car on évité la tentation , c'est le chatiment pour effacer les péchés, c'est aussi le moyen de ne pas avoir la responsabilité de l'emploi des richesse , et ainsi d'échapper à la conscience morale. A cette époque se résigner était un comportement normal et se révolter était impensable.
III- Les conditions qui permettent de parler en termes d'intervention sociale.
[ii]La L'intervention sociale laisse de coté la question de la responsabilité de la pauvreté pour se concentrer sur ses effets et les remèdes.
Mais pour parler d'intervention sur la société cela nécessite des conditions.
1&-L'intervention sur la société suppose qu'on puisse nommer la société.
La société est un ensemble d'individus considéré comme un tout ou chaque partie assume une fonction.
Au 18ième siècle la conception du corps social prend naissance par l'identité européene . Sa traduction politique est la nation et il prend corps dans les états nation.
Pour que cette société puisse exister il fallait qu'elle ne soit plus tenue pour un ordre sacré , ni pour un ordre naturel, inné, éternel.
On découvrait qu'on pouvait la changer.
Guisard disait " la charité est satisfaite lorsqu'elle a soulagé l'infortune . Le philantrope ne peut l'être que lorsqu'il l'a prevenue."
On pouvait changer la société :
Par l'éducation
- lors de fètes civiques ou révolutionnaires, des messages circulaient et permettaient de communiquer mais aussi de domestiquer les groupes.
-Par la promotion des gazettes qui se multiplient sur le territoires et de passent de main en main dans les rassemblements, les fêtes...
-Par la promotion des plaisirs populaires
-par les associations qui ont vu la jour grâce à la loi de 1901. Les idées nouvelles circulent ...
-par les cours d'hygienne et d'économie domestique
Par les
enfants ; l'école de la III réublique unifie les chances d'apprendre sur
tout le territoire.On apprend la langue le français ciment d'unification
nationale..
Par la ré-éducation . C'est à ce moment là que les professions sociales voient le jour . Ce sont des nouvelles politiques d'économie de la vie qui prennent en compte les problèmes de marginalité et de différence. La société se fait un devoir de soigner, pour ré-integrer des populations dans le cercle de la société.
Par la science et la technique.
C'est à ce moment que l'intervention sociale va devenir une affaire de spécialistes.
Lecture d'un texte de 1825 qui fonde la profession de l'assistante sociale.
On préfère le salariat au bénévolat. C'est l'ere de la spécialisation , de l'expertise...
Le 1er corps qui légitime l'intervention sociale comme une affaire de spécialistes , c'est le corps médical. C'est un savoir hégémonique au début du siècle.
Les composantes des sciences et des techniques donnent des références aux discours et protaiques de professionnels. On cherche à rendre cohérentes les interventions, à maitriser les moyens...
Par une organisation rationnelle. pour créer une emprise ou une protection sur les habitants.
On assiste à l' emergence d'un nouveau regard, on ne considère plus les pauvres comme des déviants, on pense qu'on peut réparer.
C'est l'ère de l'assistance : Elle est perçue comme un progrès. et prend une forme systématique.
Deux conditions :
L'unification:C'est l'oeuvre du politique. Il y a tentation de l'unification. Si la société est un corps social, il faut renforcer la cohésion.
Pour l'état moderne un problème se pose celui de l'ordre.
Voltaire " La nation doit rapprocher les hommes qu'éloignent tant de passions et de préjugés."
Aristote " l'unité ne peut être qu'une unité faible "
Platon plaide pour une unité forte au sein d'une société.
Il faut rapprocher les hommes si la société est un corps social. Il s'agit d'une nécéssité nationale et il faut se préocuper des parties du corps social en mauvais état.
Ainsi par exemple,dans les représentations la ville est un endroit dangeureux. ; amoral. Il faut donc civiliser, moraliser ré -integrer ces parties de la société qui se décrochent. C'est la cible prioritaire de laction sociale.
! différent de la vision de Durkheim " la société est un tout harmonieux"
Ainsi à cette époque l'assistance est faite par des notables, des dames d'oeuvres..
On observe des idéologies solidaristes et mutualistes.
La loi sur le handicap en 1812...C'est l'époque d'une conception nouvelle. Le politique veut mettre en forme l'unité ; un meme drapeau, création du code civil, formation des territoires adminsstratifs ; département .. Les découpages de l'époques déterminent la territorialité actuelle.
A cette époque on assiste à des débat sur l'état et le particularisme. Mirebeau défendait l'idée du particularisme et Siéyes celle d'un état centraL
L'éducation
La société est un ensemble fini d'individus dont chacun représente une richesse qu'il ne faut pas gaspiller. C'est l'époque malthusienne
Avec le courant hygieniste la hantise des épidémies, des maladies, de la dégénérescence emergent . L'épidémiologie fait d'énormes progrès.
C'est aussi l'explosion de l'industrialisation . L'idée qu'on peut progresser se répand.
Les soucis principaux sont la préservation de la société , la prévoyance et la protection
La succession de ces 3 éléments qui pourraient être des cercles ne sont pas chronologiques, mais plutot successifs avec des dominantes , qui critiquent les termes des cercles précedents, et qui peut perdurer avec l'arrivée des cercles suivants.
La société va acquerir un nouveau statut, elle devient un produit dont la transformation peut être dans un sens ou dans un autre. Il y a co-existence des
fifférents cercles, et les comportements issus des différents cercles peuvent survivrent à son dépassement.
En sciences sociales il n'y a pas d'objectivité, ni de vérité. On peut amener des interprétations.
Dans l'interprétation, il y a le problème de l'attibution de la la signification. . Il faut faire appraraitre la signification...