ÉVOLUTION DU RAPPORT SOCIAL A L’EXCLUSION 3
Le 09/03/06 - Synthèse de Notes de cours prises par Stéphane et Martine
Problématique autour la tension intégration/exclusion
Introduction sur la problématique :
La problématique correspond à des objectifs précis de recherche. C'est une posture, un point de départ du regard. Elle soumet les différents aspects de la réalité choisis par nous-mêmes à un interrogatoire systématique organisé au regard d'une hypothèse principale que l'enquête chargera d'infirmer ou de confirmer. Il ne peut pas y avoir d'enquête sans problématique. Elle correspond à un besoin de cohérence logique.
La problématique met en œuvre met un ensemble de questions qui oriente la recherche et le regard qui vont au fur et à mesure, modifier les hypothèses. Elle permet de recentrer les objectifs de la recherche, c'est un outil de travail. Elle réassure les limites : le traité et le non traité. La problématique permet aussi donc d'articuler, de préciser l'acception choisie dans les champs conceptuels par mi les autres possibles. C'est outil intellectuel provisoire :
c'est un axe central qui trie et éclairci les données de l'enquête
cela propose une grille de lecture, un modèle d'analyse (un champ théorique à construire, un nombre de méthode, et un mode d'approche)
c'est un angle de vue, une vision particulière par rapport à un objet de recherche
Les rapports polysémiques et métamorphiques qu'entretient
le champ de l'intégration et les éducations spéciales
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Problématique : mouvements de la démonstration
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Modèle d'analyse : concepts de mise en cause |
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| La condamnation de l'exclusion est au goût du jour |
Théorie de l'exclusion : Durkheim, L'interactionnisme de l'école de Chicago
Courant post 68 : Foucault : la folie Bourdieu et Passeron, …Touraine, Dubet
L'antipsychiatrie : basaglia,
Le courant anti-institutionnel : R. Lourau, E. Enriquez
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La crise de ces courants : la question de l'intégration Trier et différentier avec des concepts proches : insérer, adapter, assimiler, inclure, socialiser |
La tension entre la communauté, société ethnologie |
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Intégration
Quelle représentation (la notre, celle du travail social, celle du champ théorique ?) quelle acception faut-il choisir ?
Quatre hypothèses pour éclairer la notion d'intégration :
Nous sommes dans un âge démocratique dans lequel il faut considérer deux attributs liés à une sorte d'idéal type de nos société modernes :
a ) Qu'est-ce que j'entends par la spécificité de l'âge démocratique, qui se caractérise par une logique égalitaire généralisée et qui vise donc la réduction des différentes formes de l'altérité. Il y a une tentative permanente de vouloir traiter toutes les formes de l'altérité. L'altérité proche, transformée Identité de principe, de droit. C'est potentiellement notre semblable
b ) la logique technoscientifique : c'est la conviction qu'un problème correctement traité peut être presque résolu à l'aide de la combinaison d'une organisation, de la science et de technique. (ingénierie sociale)
Les effets de ces deux attributs : Toute exclusion de la communication globale est considérée (par nous les modernes) comme le résultat d'handicap surmontable par un traitement approprié. (Concept de la reversabilité et de la curabilité)
Qui sont ils ? Par extension il s'agit de toutes les figures et des populations ciblées par le travail social. On postule que tout est réversible, toute altérité physique intellectuelle, ou culturelle perçue comme un handicap. C'est le paradigme général de la correction on l'on postule que tout peut se corriger qu'il s'agisse de : Ø la cœrcition, Ø la pédagogie, Ø la thérapeutique Ø de la rééducation fonctionnelle ou relationnelle, |
Lien social et ces différentes formes, identité individuelle et collective, L'individualisme de masse, Le réseau la centralité Les figures du lien social (cercle réseau, la déliaison, re-liaison, approche anthropologique, etc…)
Tocqueville : progrès justice, logique égalitaire généralisée (l'égalité de droit rend insupportable les inégalités "naturelles") L'interactionnisme symbolique évoqué par les auteurs de l'Ecole de Chicago (Goffman)
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Le déni du paradoxe et leurs effets
a ) altérités incurables (maladies génétiques, etc…), refus d'être intégré… b ) l'offre institutionnelle ne cesse de détecter de nouveaux besoins, donc de nouvelles offres pour lesquelles il n'existe pas encore de spécialités développées pour traiter ces nouveaux besoins.. La question du besoin tertiaire : autolégitimation des institutions. c ) Un classement pertinent et opérationnel des différents types d'handicaps d ) Évaluation impossible des actions du travail social e ) L'indépassabilité du paradoxe = tension indépassable entre l'égalité de droit et de fait f ) Impossibilité d'intégration parfaite – Le "labelling" (stigmatisation): résultat de rassembler pour séparer, traiter. Aberration de maintenir en nombre des populations inaptes. Cette condamnation est en fait la critique que la société s'adresse à elle même.
Problématique :
L'action sociale moderne polarisée par les logiques d'intégration au cœur du projet démocratique n'aboutissent-elles pas sur des logiques d'inclusion et au final sur une normalisation de l'exclusion par un appareillage de plus en plus fin ? |
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